“Je l’ai oubliée” : Élisabeth Borne cinglante, son tacle étonnant à Ségolène Royal

C’était l’événement dans Quotidien sur TMC ce mardi 30 août. Yann Barthès recevait Élisabeth Borne. C’était l’occasion pour la Première ministre de briser la glace et de rappeler aux téléspectateurs son parcours. Une énumération pendant laquelle elle a « oublié » de mentionner Ségolène Royal.

Le passage d’Élisabeth Borne sur le plateau de Quotidien ce mardi 30 août était l’occasion pour les Français qui « la connaissent mal », selon Yann Barthès, de découvrir le parcours de la Première ministre. « Qui êtes-vous ? », lui a demandé l’animateur. « C’est une vaste question », a réagi la cheffe du gouvernement, avant de se lancer dans une présentation personnelle. « J’ai 61 ans, donc ça veut dire qu’avant d’être Première ministre j’ai fait pas mal de choses », a expliqué celle qui s’est dite « au service de [son] pays », la France, depuis 40 ans. « Mon pays m’a beaucoup donné, moi j’ai été pupille de la nation », a-t-elle rappelé. Elle est ensuite revenue sur ses différentes aventures professionnelles. « Préfète de région », « conseillère dans des cabinets ministériels », « cheffe d’entreprise », notamment de la RATP. « Et puis, j’ai été ministre aussi depuis cinq ans », a poursuivi Élisabeth Borne.

« J’ai eu la chance de travailler avec des responsables politiques que j’estime beaucoup : Lionel Jospin, Bertrand Delanoë, et puis je suis aux côtés d’Emmanuel Macron depuis 2017 », a-t-elle listé, avant d’être interrompue par Yann Barthès. « Vous avez oublié Ségolène Royal », lui a lancé ce dernier avec malice. « Oui, je crois en fait. Oui ! », a-t-elle confirmé de façon laconique. De quoi susciter des petits rires gênés autour de la table de Quotidien. Un sourire communicatif qui a fini par atteindre la Première ministre. « Ouais, je pense que je l’ai oubliée, en fait », a-t-elle répété ne voulant visiblement pas s’étendre davantage au sujet de l’ancienne compagne de François Hollande. Après ce léger moment de gêne sous forme de petit tacle bien envoyé, Élisabeth Borne s’est montrée plus bavarde sur sa fidélité à Emmanuel Macron dont elle semblait préférer parler.

Une relation sans concession
La Première ministre a peut-être gardé en mémoire une intervention de Ségolène Royal sur BFM TV, peu de temps après sa nomination à Matignon, en mai dernier. L’ancienne ministre avait fait un certain nombre de révélations. « Je l’ai connue quand j’étais présidente de la région Poitou-Charentes que j’ai présidée pendant dix ans, elle était préfète de région. Et quand j’ai été nommée ministre de l’Écologie, de l’Énergie, des Transports, de la Mer, elle m’a envoyé sa candidature », avait expliqué Ségolène Royal dans BFM Story. Avant d’affirmer qu' »elle s’intéresse beaucoup au pouvoir ». « Je l’ai prise comme directrice de cabinet, et au bout d’une année, elle me dit : ‘J’ai un rêve à réaliser, ça serait de diriger une grande entreprise de transports' », avait ajouté l’ancienne compagne du président socialiste de l’époque.

Elle aurait donc proposé son nom en conseil des ministres pour qu’elle puisse quitter son cabinet afin de diriger la RATP. Elle était alors loin de se douter qu’elle serait un jour Première ministre. « C’est un bon choix ? », lui avait alors demandé Olivier Truchot. « C’est l’avenir qui le dira ! », avait tranché Ségolène Royal. Les tensions entre les deux femmes ne datent pas d’hier. Début 2020, sur les ondes de franceinfo, Élisabeth Borne, à l’époque ministre de la Transition écologique, n’avait pas été tendre avec l’ex-ambassadrice des pôles, critiquant un manquement à son devoir de réserve et l’absence de point sur sa mission. Ambiance…

gala

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