Variole du singe : l’UE achète quelque 170.000 doses de vaccins supplémentaires (Commission)

La Commission européenne a annoncé mercredi l’achat de 170.920 doses supplémentaires du vaccin contre la variole du singe au laboratoire danois Bavarian Nordic, pour livraison « d’ici la fin de l’année », ce qui porte à quelque 334.540 le nombre de doses achetées par l’UE.

« Les vaccins déjà achetés continueront d’être livrés au cours des semaines et des mois à venir aux États membres, ainsi qu’à la Norvège et à l’Islande », un ensemble de pays où 18.463 cas de variole du singe avaient été enregistrés au 1er septembre, a précisé l’exécutif européen dans un communiqué.

A ces vaccins achetés et distribués par l’UE, via son agence en charge des urgences sanitaires Hera, s’ajoutent les doses commandées directement par les Etats membres.

« Le nombre de cas a diminué dans l’UE au cours des dernières semaines, mais la menace n’est pas passée, et nous ne pouvons pas baisser la garde », a souligné la commissaire à la Santé Stella Kyriakides, promettant que Bruxelles « fournira aux Etats membres tout le soutien dont ils ont besoin ».

Cousine éloignée de la variole humaine, la variole du singe se caractérise par des éruptions cutanées – qui peuvent apparaître sur les organes génitaux ou dans la bouche – et peut s’accompagner de poussées de fièvre, de maux de gorge ou de douleurs au niveau des ganglions lymphatiques.

Selon le tableau de bord de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui répertorie tous les cas confirmés, il y avait à la date du 31 août 50.496 cas et 16 décès enregistrés dans 101 pays et territoires.

La Belgique a enregistré la semaine dernière le premier décès d’un patient souffrant de la variole du singe, qui « présentait des problèmes de santé sous-jacents ». En Europe, où l’épidémie est apparue en mai, l’Espagne avait déjà recensé fin juillet deux décès de patients atteints du virus, sans là non plus établir formellement un lien de cause à effet.

Si dans l’écrasante majorité des cas européens et américains les malades sont des hommes ayant eu des relations sexuelles avec des hommes, ceux-ci ne sont pas les seuls concernés, certains cas ayant également été détectés chez des enfants et des personnes immunodéprimées.

L’OMS a déclenché son plus haut niveau d’alerte le 24 juillet pour tenter d’éviter que l’épidémie ne prenne encore plus d’ampleur et ne s’installe définitivement.

sciencesetavenir

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