Au moins neuf personnes ont été tuées dans deux attaques perpétrées dans le Centre-Nord et le Sahel burkinabè. Il s’agit de deux gendarmes et sept civils qui ont été tués mardi, par des présumés terroristes. Ces attaques surviennent après celle de lundi ayant fait au moins 35 morts.
La plateforme de suivi des attaques terroristes Sahel Security a annoncé, dans la soirée du mardi 6 septembre 2022, qu’une patrouille de la gendarmerie nationale du Burkina Faso a été attaquée à l’engin explosif improvisé, dans la localité d’Ouanobe. L’assaut, qui a eu lieu sur l’axe Kaya- Dori, dans le Centre-nord, a coûté la vie à deux gendarmes. Une autre attaque a été menée par des présumés terroristes, le même jour.
Toujours selon Sahel Security, des individus armés non identifiés ont lancé un assaut contre le village de Tassiri, situé à proximité de la mine d’or d’Essakane. Attaque perpétrée dans la commune de Gorom-Gorom, dans le Sahel et qui a fait au moins 7 morts dans les rangs des civils. Ces attaques interviennent environ 24 heures après une autre beaucoup plus violente.
Lundi, en effet, un convoi de ravitaillement a été ciblé à l’engin explosif, sur l’axe Djibo-Bourzanga, toujours dans le Sahel. L’assaut a coûté la vie à au moins 35 personnes et fait pas moins de 37 blessés, tous des civils, selon un bilan provisoire établi par les autorités burkinabè. Attaque qui a d’ailleurs été condamnée par le président de la Transition burkinabè, Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui a en outre appelé à «continuer le combat contre tous ceux qui refusent la main tendue».
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