La Nasa veut lancer Artemis 1 au plus vite. Les problèmes techniques à l’origine des deux reports de lancement sont réparables sur le pas de tir, ce qui évite au lanceur de retourner dans le bâtiment d’assemblage, le VAB. Cependant, pour lancer la mission ces prochains jours, la Nasa a besoin de l’accord du Space Launch Delta 45, en charge des conditions de sécurité pour les décollages depuis la côte est des États-Unis.
Or, ce système fonctionne sur des batteries autonomes dont la fiabilité est garantie jusqu’à 25 jours. En pratique, ces batteries ne sont donc plus certifiées depuis le 5 septembre. Problème : pour les remplacer, il est nécessaire de ramener le lanceur dans le VAB (Vehicle Assembly Building), ce qui repousserait le calendrier de lancement de plusieurs semaines.
En attendant, sur le pas de tir, les équipes au sol procèdent aux réparations des joints défectueux à l’origine des deux reports. Pour s’assurer de l’étanchéité de ces joints, ces deux réparations seront testées le 17 septembre avec un remplissage à minima du réservoir d’hydrogène liquide à -253 °C. Cela devrait permette de s’assurer du bon fonctionnement du joint défectueux permettant le remplissage de l’hydrogène à l’origine du deuxième report et le deuxième joint qui permet le refroidissement des quatre moteurs RS-25, à l’origine de l’annulation du lancement du 29 août.
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