Artemis 1 : la Nasa envisage un lancement le 23 ou le 27 septembre

La Nasa veut lancer Artemis 1 au plus vite. Les problèmes techniques à l’origine des deux reports de lancement sont réparables sur le pas de tir, ce qui évite au lanceur de retourner dans le bâtiment d’assemblage, le VAB. Cependant, pour lancer la mission ces prochains jours, la Nasa a besoin de l’accord du Space Launch Delta 45, en charge des  conditions de sécurité pour les décollages depuis la côte est des États-Unis.

Après deux tentatives de lancement annulées à la suite de problèmes techniques, la première le 29 août et la seconde le 3 septembre, la Nasa a indiqué qu’elle pourrait lancer Artemis 1 le 23 ou le 27 septembre prochains. Cependant, pour pouvoir lancer à ces dates, elle a besoin du feu vert du Space Launch Delta 45, l’unité militaire chargée de veiller aux conditions de sécurité pour les décollages depuis la côte est des États-Unis. Cette unité de la force spatiale des États-Unis est la seule autorité qui peut certifier le bon fonctionnement du système d’autodestruction du lanceur. Ce FTS, Flight Termination System, permet de détruire le lanceur en vol en cas de changement de trajectoire ou de perte de contrôle pour éviter que le SLS ne retombe sur des zones habitées.

Or, ce système fonctionne sur des batteries autonomes dont la fiabilité est garantie jusqu’à 25 jours. En pratique, ces batteries ne sont donc plus certifiées depuis le 5 septembre. Problème : pour les remplacer, il est nécessaire de ramener le lanceur dans le VAB (Vehicle Assembly Building), ce qui repousserait le calendrier de lancement de plusieurs semaines.

La Nasa a donc demandé une extension en vue d’un lancement le 23 septembre ou le 27 septembre.

En attendant, sur le pas de tir, les équipes au sol procèdent aux réparations des joints défectueux à l’origine des deux reports. Pour s’assurer de l’étanchéité de ces joints, ces deux réparations seront testées le 17 septembre avec un remplissage à minima du réservoir d’hydrogène liquide à -253 °C. Cela devrait permette de s’assurer du bon fonctionnement du joint défectueux permettant le remplissage de l’hydrogène à l’origine du deuxième report et le deuxième joint qui permet le refroidissement des quatre moteurs RS-25, à l’origine de l’annulation du lancement du 29 août.

futura

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