Une Camerounaise poignardée à mort au Canada

La jeune femme était installée au Canada depuis au moins cinq ans. Elle venaitt de mettre au monde son troisième enfant. Selon les témoignages, elle s’était distancée de son ancien mari en raison de la violence de ce dernier. Mais, visiblement, n’était pas hors de danger. « Le crime d’une grande violence s’est produit un peu avant 9 h, sur la rue des Oblats, dans l’arrondissement de LaSalle (…) le suspect aurait poignardé sa victime à plusieurs reprises, lui infligeant de très graves blessures », écrit notre confrère journaldemontréal.

Gisèle Etondi Betondi âgée de 29 ans, ne prendra plus soin de ses trois enfants. N’ayant aucune famille à Montréal, elle bénéficiait de l’aide d’une communauté religieuse pour demeurer à l’abri de son ex-mari qu’elle fuit depuis un an. Elle a été brutalement arrachée à la vie le 8 septembre 2022. L’assaillant, un individu encore non identifié a précipité son départ, rendant ses tout petits aussitôt orphelins. Selon notre confrère journaldemontréal.com, la jeune dame s’apprêtait à quitter le stationnement de l’immeuble qui lui servait de refuge avec ses enfants.

Suite au drame, « La police de Montréal, qui tente d’élucider le meurtre, aimerait maintenant retrouver l’ancien conjoint de Mme Betondi, d’autant plus qu’il a déjà été l’objet d’accusations de violence conjugale. Celui-ci, qui est le père des trois enfants de la dame, figure parmi les suspects, selon nos sources policières », peut-on lire sur journal de Montréal. L’homme dont il est question est un Camerounais de 50 ans reconnu comme étant violent. « L’individu, qui ne fait pas l’objet d’accusation à la suite du meurtre de jeudi, était de retour à la cour le 31 août, en lien avec des bris de conditions qu’il aurait commis en janvier.

Il lui était alors interdit de se trouver chez Mme Betondi, de s’approcher d’elle ou même de communiquer avec elle. Or, il aurait brisé ces trois conditions. Cet autre procès avait été fixé en décembre prochain », explique notre source en précisant que la police poursuit son enquête.

journalducameroun

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