Gaspard Gantzer, ancien conseiller en communication de François Hollande, publie le 14 septembre Qui peut sauver la gauche ?. Un livre où il dresse un portrait surprenant d’Anne Hidalgo, comme en témoigne L’Opinion, qui en a lu les bonnes feuilles.
Anne Hidalgo vit-elle dans le déni ? C’est en tout cas l’hypothèse que l’on peut faire à la lecture de Qui peut sauver la gauche ? (ed. Flammarion), le livre que publie le 14 septembre Gaspard Gantzer et dont L’Opinion dévoile les bonnes feuilles. L’ancien conseiller en communication du président François Hollande a côtoyé Anne Hidago à la mairie de Paris de 2008 à 2013. Il s’est ensuite opposé à elle en 2020, année où il a été candidat aux élections municipales dans la capitale.
Gaspard Gantzer commence par dresser un portrait flatteur de la maire de Paris, expliquant qu’il a été impressionné par la « détermination tranquille » de celle qui était alors l’adjointe de Bertrand Delanoë. Une forme de force tranquille qui lui a permis d’être choisie pour tenter de succéder au maire de Paris, puis d’être élue en 2014 et réélue en 2020. Mais Gaspard Gantzer décrit également une femme politique sur laquelle « rien ne semblait avoir de prise ».
La défaite d’Hidalgo, la faute au PS ?
Toutes les moqueries et les attaques semblent glisser sur le plumage de la maire de Paris, selon le livre de l’ancien conseiller en communication. Il dévoile une confidence que lui aurait faite Anne Hidalgo : « Tu sais, tu devrais faire comme moi », lui aurait-elle un jour conseiller. « Tous les matins, je me lève en me disant que tout le monde m’aime. Je ne sais pas si c’est vrai, mais ça m’aide à ne pas me poser de questions. »
Pour l’auteur de Qui peut sauver la gauche ?, l’hypothèse du déni peut expliquer qu’Anne Hidalgo se soit entêtée à conserver sa candidature à l’élection présidentielle de 2022, en dépit des sondages. Mais Gaspard Gantzer pointe la responsabilité du Parti socialiste dans le score final de 1,75%. Il tance un parti « sans boussole idéologique, qui ne sait plus vraiment où il habite ». Une faiblesse de programme et d’organisation qui aurait pesé sur la candidature d’Anne Hidalgo.
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