Le président algérien a inscrit, samedi 24 septembre, la question du Sahara occidental sur l’agenda de la réunion entre le gouvernement et les walis-gouverneurs. Intervenant à la séance d’ouverture, Abdelmadjid Tebboune a oublié les grands thèmes de la rencontre, comme «le rôle du wali dans le développement économique local» et «le nouveau cadre juridique pour la promotion du climat des investissements», pour se focaliser sur le différent régional.
«Le Sahara occidental est une affaire de décolonisation inscrite à l’ONU. Nous n’y avons aucune ambition», rapportent des médias locaux. «Nous défendons les Sahraouis parce que nous avons combattu le colonialisme et l’oppression des peuples, que nous ne pouvons admettre», a-t-il réaffirmé.
Dans son allocution, Abdelmadjid Tebboune a prédit une évolution de la position du gouvernement espagnol sur ce sujet, estimant que «l’Espagne a commencé à revenir à la décision européenne sur la question du Sahara occidental». Le président se fait, ainsi, l’écho de la satisfaction exprimée par la presse algérienne au lendemain de l’intervention, jeudi soir, de Pedro Sánchez à l’Assemblée générale de l’ONU. Plusieurs médias locaux se sont réjouis que le chef de l’exécutif espagnol n’a pas réitéré son soutien au plan marocain d’autonomie au Sahara.
Pour rappel, Pedro Sánchez a déclaré que «l’Espagne appui une solution politique, mutuellement acceptée dans la cadre de la Charte des Nations unies et des résolutions du Conseil de sécurité».
yabi