Lutte contre le terrorisme : le Burkina choisit l’option Russie

La coopération entre la Russie et le Burkina Faso est vieille de plus de 50 ans et, aujourd’hui, les deux pays entendent la consolider au regard des défis du moment, a souligné la présidence burkinabè.

Le Burkina, veut-il acter son envie de diversification de partenariats dans la lutte sans merci contre le terrorisme

C’est en tout cas ce qui ressort de la rencontre dimanche à New York en marge de l’Assemblée générale de l’ONU entre le président de la transition le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, et le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov. C’est un communiqué de la présidence burkinabé qui a annoncé les objectifs de cette rencontre : « Actuellement, il y a eu le souhait de renforcer davantage cette coopération et la porter à un niveau qui sera mutuellement bénéfique aux deux pays ».

La coopération voulue par Ouagadougou est certes militaire, mais concernera d’autres aspects s’est réjouie la présidence : la coopération entre la Russie et le Burkina Faso est vieille de plus de 50 ans et, aujourd’hui, les deux pays entendent la consolider au regard des défis du moment, a souligné la présidence burkinabè.

Cette consolidation des rapports entre les deux pays est appelé de tous les vœux par les associations de la société civile qui dans le même temps exige la fin des accords de défense avec la France. Un convoi de l’armée française en provenance de la Côte d’Ivoire, entré le 16 novembre 2021 dans le territoire burkinabè, avait été bloqué durant plusieurs jours par des manifestants hostiles à la présence militaire française dans le Sahel.

De plus le départ du Mali du G5 Sahel, créée en 2014 pour apporter une réponse régionale en matière de politiques de développement et de sécurité par cinq pays de la bande sahélo-saharienne, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, oblige Ouagadougou à diversifier ses partenariats.

Le Burkina Faso, est confronté comme plusieurs pays voisins à la violence de mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique. Depuis 2015, les attaques récurrentes y ont fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de quelque deux millions de personnes.

euronews

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