Chaque année, Santé publique France pilote un dispositif de surveillance des virus Zika, de la dengue et du chikungunya. En 2022, le nombre de cas autochtones de la dengue connaît un pic inédit.
D’après les chiffres publiés le 20 septembre 2022, 47 cas autochtones de dengue ont été recensés depuis le mois de juillet contre 14 cas en 2020. Cette forte hausse s’explique par l’extension des foyers épidémiques à de nouveaux départements tels que les Pyrénées-Orientales, les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne. De même, le nombre de cas augmente par la reprise des voyages dans les zones à risque et par l’impact climatique avec des pluies abondantes et de fortes chaleurs.
Quels moyens de prévention efficaces ?
La prévention épidémique de la dengue repose avant tout sur la lutte des moustiques vecteurs de la maladie, dont le moustique tigre. Des gestes simples permettent de limiter les gîtes larvaires : la mise à l’abri des contenants d’eau stagnante (arrosoirs, seaux), le recouvrement de réserves d’eau (bassins, bidons) ou encore le ramassage des déchets verts. En outre, le port de vêtements couvrant le corps et l’utilisation de moustiquaires et de répulsifs contribuent à se protéger efficacement des moustiques lors de voyages en zones endémiques.
Lorsqu’un cas est signalé, les Agences régionales de santé déploient des opérations de démoustication visant à éliminer au plus vite les gîtes larvaires et les insectes adultes à l’aide de produits chimiques. L’objectif est de bloquer la prolifération des moustiques. Il existe un vaccin contre le virus de la dengue, mais pour le moment son administration n’est pas recommandée en France métropolitaine.
apa