Les émissions de gaz à effet de serre françaises sont restées stables au premier semestre, notamment en raison de l’arrêt d’une grande partie du parc nucléaire.
Il s’agit à ce stade d’estimations provisoires, prévient-il. Mais elles ne sont pas de bon augure, alors que la France s’est engagée à réduire ses émissions de 40 % d’ici 2030, une ambition qui doit être renforcée pour tenir compte de nouveaux objectifs européens (-55 %).
Dans le détail, les différents secteurs d’activité ont enregistré des évolutions très contrastées. Le secteur de la production d’énergie a ainsi connu une hausse marquée de 7,6 % sur le semestre, et cela «en lien avec les nombreux arrêts de centrales nucléaires en 2022», souligne le Citepa. La France doit en effet faire face actuellement à l’indisponibilité de la moitié de son parc nucléaire en raison de maintenances programmées ou de problèmes de micro-fissures apparues l’hiver dernier. Résultat, la production électrique nucléaire devrait atteindre 280 TWh en 2022, un plus bas historique.
Les transports carburent
Le secteur des transports a aussi vu ses émissions augmenter sur la période (+7 %), «avec deux facteurs opposés qui ont pu entrer en compétition : la suite du rebond post-Covid 2020 de reprise d’activité et la crise énergétique», note le Citepa.