Réduction de la dépendance aux importations : Le Club Afrique développement du groupe Attijariwafa bank et sa filiale congolaise le Crédit du Congo font focus sur l’agro-industrie

Les secteurs public et privé africains sont appelés à se mobiliser pour le développement de l’agro-industrie pour faire face à la forte dépendance aux importations de produits alimentaires.

Cet appel a été lancé par le Club Afrique développement du groupe Attijariwafa bank, et sa filiale congolaise le Crédit du Congo, lors de la cérémonie d’ouverture de l’édition 2022 de la « Mission multisectorielle du Congo et rencontres d’affaires » qui cette année était placée sous le thème « Plan national de développement 2022-2026, un vivier d’opportunités et de création de valeurs
».

L’Afrique doit produire ce qu’elle consomme et consommer ce qu’elle produit. C’est le message fort que l’on peut retenir   de l’édition 2022 de la « Mission multisectorielle du Congo et rencontres d’affaires » qui se tient les 29 et 30 septembre à Congo Brazzaville.

Prenant la parole à l’ouverture des travaux, la ministre congolaise du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale s’est « réjouie que le groupe Attijariwafa bank ait choisi sa filiale congolaise, le Crédit du Congo pour accueillir cette année le grand forum, coïncidant ainsi à la première année du Plan national de développement 2022-2026 ».

Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas  a souligné tout   l’intérêt du thème retenu à savoir : le « Plan national de développement 2022-2026, un vivier d’opportunités et de création de valeur : focus sur l’agro-industrie », ce qui selon elle se traduit par  la belle mobilisation de tous les acteurs pour y prendre part.

S’agissant de l’agriculture au sens large, ajoute -t- elle, en lien avec le pilier 1 du Plan national de développement, elle permet d’atteindre plusieurs objectifs de développement durable en Afrique sub-saharienne.

Dans ce secteur, elle renseigne que près de 60% de la population active de la région tire ses revenus des activités agricoles, et que son essor permet assurément d’atteindre l’objectif de développement durable numéro 1 qui est la réduction de la pauvreté à l’horizon 2030.

A l’en croire, l’agriculture est un vecteur de croissance durable et solidaire. C’est aussi le socle d’un système essentiel pour une alimentation nutritive saine et accessible.  D’ailleurs, note-t-elle, les conséquences de la guerre entre la Russie et l’Ukraine montrent que l’Afrique dépend beaucoup de l’extérieur et donnent le signal que les secteurs public et privé africains doivent se mobiliser pour le développement de l’agro-industrie en vue surtout de la réduction des importations de produits alimentaires.


Réduction de la dépendance aux importations : Le Club Afrique développement du groupe Attijariwafa bank et sa filiale congolaise le Crédit du Congo font focus sur l'agro-industrie
Le directeur exécutif de Crédit du Congo, Mounir Hibrahim a souligné à sa suite, que le forum se veut être le moteur du développement d’une industrie créatrice de richesses, des emplois et qui permettra de promouvoir de nouveaux acteurs dans divers domaines. 
Pour sa part, la directrice exécutive du Club Afrique développement a indiqué dans son intervention que plus de 15 mille entreprises de 40 pays du continent ont participé à rendez-vous d’affaires et ont bénéficié des services et de l’accompagnement du groupe Attijariwafa bank.

Et Mouna Kadiri d’ajouter que les 16 banques du groupe Attijariwafa bank ont pu initier une dynamique de mise en relation, de découvertes, de connexion de marchés et de pays qui n’avaient pas l’habitude de travailler ensemble, qui a permis d’accompagner les entreprises dans 25 mille rendez-vous d’affaires structurés, pour suivre et faire concrétiser des projets dans des secteurs clés tels que les énergies, les infrastructures, les Btp, la santé entre autres.


Réduction de la dépendance aux importations : Le Club Afrique développement du groupe Attijariwafa bank et sa filiale congolaise le Crédit du Congo font focus sur l'agro-industrie
Par ailleurs, le ministre en charge de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche du Congo-Brazzaville, Paul-Valentin Ngobo a invité les banques à accompagner le secteur agricole avec des financements adéquats et les rassurées quant à l’appui de l’Etat dans le cadre de la formalisation des producteurs et des petites et moyennes entreprises de la chaine de valeur agricole.
LEJECOS

You may like