« Salaud ! » : ce jour où Francis Veber s’est fait insulter par un (vrai) François Pignon (ZAPTV)

François Pignon est un personnage culte du cinéma français. Ce dimanche 2 octobre 2022, son créateur, Francis Veber, était invité sur le plateau des Enfants de la télé (France 2). Il a alors expliqué pourquoi ce personnage à la fois nigaud et attachant lui a causé quelques tracas dans la vraie vie…

Francis Veber a plus d’une corde à son arc. Réalisateur, producteur, scénariste, dialoguiste, acteur… Ce dimanche 2 octobre, c’est le dramaturge qui était invité pour parler face à Laurent Ruquier de sa toute nouvelle pièce, Un tourbillon. Un spectacle joué au théâtre de la Madeleine, à Paris. Le théâtre, c’est aussi cet endroit où il a pu vivre un moment très particulier avec Jacques Villeret. « Jacques Villeret qui était un Pignon rêvé, idéal, avait un défaut ou une maladie, qui l’a tué. Il buvait énormément. Et il y a des fois où c’était très dur. On n’a pas pu ouvrir le rideau une demi-douzaine de fois au Théâtre des Variétés car il était saoul », avoue celui qui a aussi porté Le Dîner de cons au cinéma.

François Pignon, ce sont toutes ces scènes mythiques qui nous ont fait rire au moins une fois. Une seule identité pour plusieurs personnages de fiction, benêts et donc drôles malgré eux. Ce dimanche, Laurent Ruquier a lancé la séquence « Incroyable mais vrai » avec une affirmation étonnante : « Francis Veber a dû arrêter d’appeler ses personnages ‘François Pignon’ après avoir reçu une plainte d’une association de ‘François Pignon’ de France. » À la question « Vrai ou faux ? », Patrick Sabatier, qui a révélé une folle anecdote sur Brigitte Bardot, a vite fait de répondre : « C’est vrai ! Je ne sais pas si Francis a arrêté d’appeler ses personnages ‘Pignon’, mais il y a eu une plainte, et je sais que ça a posé un petit problème ».

Une vraie association de ‘François Pignon’
Bien vite, Francis Veber a avoué : « Oui ! Onze ‘Pignon’ s’étaient réunis en association. Tous des ‘François Pignon’ ! » Mais cette histoire étonnante ne s’arrête pas là. « Il m’a envoyé une lettre, un des membres de l’association, avec son téléphone portable dessus. Je me dis ‘Je vais l’appeler pour le rassurer, pour le conforter’. Et pour un auteur, téléphoner à son personnage, c’est étonnant ! C’est comme si Sherlock Holmes était appelé par Conan Doyle, vous voyez ? » Cette discussion, il s’en souvient encore. Et pour cause… « Je dis : ‘Allô, François Pignon ?’ et j’entends ‘Oui’ ? ‘C’est Francis Veber à l’appareil. Silence, et il me dit : ‘Salaud !' » C’est ce qui s’appelle régler ses comptes !

VOICIA

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