L’ancien conseiller à la présidence algérienne, Saïd Bouteflika, a été condamné, mardi, à une peine de 8 ans de prison ferme, pour son implication dans des affaires liées à la corruption.
Ainsi, la Cour d’Alger a confirmé le verdict prononcé en première instance à l’encontre du frère et ancien conseiller de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, poursuivi dans l’affaire de « financement occulte de la campagne électorale de la Présidentielle annulée d’avril 2019 ».
Le verdict de première instance (4 ans de prison ferme), prononcée par le pôle pénal économique et financier du Tribunal de sidi M’hamed (Alger) contre l’ancien homme d’affaires Ali Haddad a été également confirmé.
Saïd Bouteflika et Ali Haddad sont poursuivis dans cette affaire pour « blanchiment d’argent, trafic d’influence, et défaut de déclaration de biens », rappellent les médias locaux.
Les vastes enquêtes pour corruption et népotisme lancées après la démission en avril 2019 de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression d’un mouvement populaire de contestation inédit « Hirak », ont conduit à une série de procès toujours en cours.
Plusieurs personnalités et anciens responsables politiques, ainsi que de puissants patrons, de hauts fonctionnaires et de hauts gradés de l’armée sont jugés dans le cadre de ces procès. Ils sont poursuivis, notamment, pour corruption et enrichissement illicite.
Hespress