Pour mieux encadrer les vidéos sur les sujets de santé, YouTube s’allie à des CHU, des universités et d’autres instituts reconnus pour promouvoir des contenus fiables sur la plateforme.
Les solutions miracles contre le cancer, les « infos-vérité » sur le Covid ou encore les conseils pour maigrir efficacement: YouTube regorge de vidéos de personnes prêtes à tout vous expliquer sur à peu près tous les sujets de santé. Encore faut-il savoir si ce qui y est dit est vrai.
À l’heure où sa plateforme est devenue une source d’informations comme les autres, ou de désinformation malheureusement parfois aussi, YouTube veut mieux vérifier les contenus qui se partagent parfois auprès de millions d’utilisateurs. Charlatans, spécialistes médicaux, experts du dimanche ou vulgarisateurs: tous les profils se mélangent et sont libres de s’exprimer en vidéo (dans le respect des codes d’utilisation). Ce 4 octobre, YouTube annonce de nouvelles fonctions pour mieux valoriser les sources officielles.
Une centaine de partenaires
À compter de cette semaine, les internautes français vont profiter de nouvelles indications plus pertinentes lorsqu’ils visionnent des contenus en lien avec la santé. L’idée est de connaître la source d’une vidéo et de mettre bien mieux en lumière des contenus issus d’acteurs de santé reconnus.
Pour cela, YouTube s’allie avec des organisations gouvernementales ou d’intérêt public, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), des Centres hospitaliers universitaires comme celui de Lille, des universités ou encore des organismes de santé accrédités (Psycom info santé mentale, Vaincre Alzheimer, Fondation de recherche médicale) afin d’identifier des sources fiables. Au total, une centaine d’organismes français ont été recensés et leurs chaînes vont être poussées lors de requête sur des termes médicaux.
Sur la plateforme, des panneaux d’informations indiqueront les contenus provenant de sources fiables faisant autorité. Ces mêmes vidéos émanant de partenaires seront également mieux mises en avant dans des sections dédiées en fonction des requêtes faites. Cela pourra traiter aussi bien d’informations sur un type de cancer que sur la glycémie, comment procéder à un soin, prendre en charge sa santé cardiaque ou bien comprendre une maladie rare.
“Nous sommes ravis de lancer nos fonctionnalités liées à la santé en France afin de permettre aux internautes d’accéder à des informations de qualité”, explique le docteur en médecine Garth Graham dans un billet de blog publié par Google. “Nous sommes conscients qu’il reste beaucoup de travail à accomplir, c’est pourquoi nos efforts s’inscrivent sur le long terme.”
La France vient s’ajouter à la liste de pays expérimentant déjà avec succès la fonction (États-Unis, Inde, Grande-Bretagne, Japon, Brésil, Inde, Indonésie).
bfmtv
