L’ailier gauche parisien aborde avec ses coéquipiers un nouveau rendez-vous important en Ligue des Champions ce jeudi face à Zagreb. Nikola et Luka Karabatic seront de retour, et c’est une bonne nouvelle.
Ce n’est pas la plus belle affiche de l’année, mais elle pourrait cependant influer sur la suite de la saison du PSG. Ce jeudi, à Coubertin (20h45), les joueurs de Raul Gonzalez accueillent l’équipe croate de Zagreb pour le compte de la 4e journée de Ligue des Champions. Dans la continuité de l’excellente performance à Magdebourg, c’est l’occasion pour les joueurs de la capitale de continuer à trouver leurs marques. En difficulté malgré la victoire de samedi contre Créteil, ils sont toujours à la recherche de certitudes. Avec néanmoins une bonne nouvelle : les frères Karabatic sont de retour.
Touchés récemment par le Covid, ils sont désormais aptes à jouer. Et même si, sans Nikola, le groupe a su tirer son épingle du jeu en Allemagne, l’apport du demi-centre emblématique est indéniable : « On joue forcément mieux quand Niko et Luka sont avec nous, confie Adama Keita (25 ans), l’ailier gauche. Ils ont chacun leur style mais les deux nous conviennent parfaitement. L’impact en défense devient tout de suite plus puissant. Ils apportent aussi une rotation dans le collectif qui nous manque depuis le début de saison. »
Pour venir soutenir les 🔴🔵 en @ehfcl face à Zagreb, rendez-vous ici 👉 https://t.co/cHrAvyBk5a #PSGZAG pic.twitter.com/GADVdc9d7x
— PSG Handball (@psghand) October 4, 2022
On l’a déjà dit : si le PSG n’est pas autant dominateur que l’an passé (30 victoires en 30 matches de championnat), c’est d’abord parce qu’il a perdu des joueurs essentiels. « L’équipe est encore en construction, on ne peut pas dire que l’on est parfaitement opérationnels, reconnaît Keita. Ceux qui nous ont quittés adhéraient depuis plusieurs années au projet de jeu. Les blessures et les absences ne nous ont pas non plus aidés. » Propulsé meneur de jeu quand Nikola Karabatic n’est pas là, Luc Steins (1/4 samedi) est le symbole du parcours inégal parisien depuis un mois : « Il joue une heure à chaque fois, avance son coéquipier. Sa condition physique s’en ressent, même si elle est parfaite. »
leparisien