Le patron de SpaceX, Elon Musk, a annoncé qu’il continuerait finalement à financer le réseau internet Starlink en Ukraine
Le patron de SpaceX, Elon Musk a annoncé samedi 15 octobre qu’il continuerait à financer le réseau internet Starlink en Ukraine, revenant sur ses appels de la veille au gouvernement américain pour qu’il prenne le relais. « Qu’à cela ne tienne … même si Starlink perd encore de l’argent et que d’autres compagnies reçoivent des milliards de dollars du contribuable, nous allons continuer à financer le gouvernement ukrainien », a tweeté l’homme le plus riche du monde.
Vendredi 14 octobre, Elon Musk avait prévenu que SpaceX « ne (pouvait) pas continuer à financer indéfiniment le système existant et envoyer des milliers de terminaux supplémentaires (…). Ce n’est pas raisonnable. » SpaceX a envoyé le mois dernier une lettre au Pentagone pour lui indiquer qu’il ne pouvait plus assumer les coûts du service en Ukraine, a rapporté CNN. Selon la chaîne de télévision, la société demandait au ministère américain de la Défense de prendre le relais du financement de l’utilisation de Starlink par le gouvernement ukrainien et son armée, dont le coût était estimé à 400 millions de dollars pour les 12 mois à venir.
Compenser la destruction d’infrastructures
Depuis le début de la guerre en Ukraine, SpaceX y a livré des milliers de terminaux qui permettent d’assurer une connexion à internet grâce à une constellation de satellites formant le réseau Starlink. Quelque 25.000 terminaux ont ainsi été déployés dans le pays à date. Elon Musk assure qu’à l’exception d’un « faible pourcentage », l’ensemble des coûts du déploiement et du maintien des terminaux Starlink en Ukraine ont été pris en charge par SpaceX.
Le réseau Starlink a contribué à maintenir une couverture internet dans les régions d’Ukraine frappées par l’armée russe. En juin, environ 15% des infrastructures internet existantes en Ukraine avaient été détruites ou endommagées, selon les autorités. Starlink est aussi largement utilisé par les forces ukrainiennes pour calculer la trajectoire de leurs missiles et géolocaliser leurs cibles.
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