Le président a noté « un début d’amélioration », mais qui n’est pas assez « perceptible ».
Emmanuel Macron a « exprimé sa volonté d’améliorations visibles avant les vacances de la Toussaint » sur le front des carburants lors d’une réunion avec plusieurs ministres, lundi 18 octobre.
Trois semaines après le début d’un mouvement qui a un impact très marqué sur les approvisionnements en carburant dans tout le pays, le président a noté « un début d’amélioration », selon son entourage, cité par franceinfo et BFMTV.
« Cette amélioration n’est pas très perceptible, et elle doit donc s’amplifier », a-t-il souligné. Il faut « du mieux dans les prochains jours », a-t-il insisté, selon son entourage, qui cite les vacances de la Toussaint.
Message reçu du côté de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. « Nous faisons tout notre possible pour que cette situation s’améliore à la veille des vacances de la Toussaint », a-t-elle assuré.
Le gouvernement a lancé lundi de nouvelles réquisitions sur deux dépôts de carburant pour alimenter les stations-service face à la grève qui a été reconduite lundi sur cinq sites chez TotalEnergies, tandis qu’un mouvement interprofessionnel est prévu mardi.
Les réquisitions, qui concernent 7 personnes pour Feyzin et 6 pour Dunkerque, permettront de mieux alimenter les stations-service des Hauts-de-France, d’Auvergne-Rhône-Alpes et de Bourgogne-Franche-Comté, particulièrement touchées par les pénuries de carburants. Celles-ci touchaient dimanche soir 30,1% des stations, mais ce taux montait à 41,6% en Ile-De-France et à 42,8% dans le Centre-Val-de-Loire, selon des chiffres du gouvernement.
Alors que la grève a fait bondir les prix à la pompe, la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé la prolongation de la ristourne de 30 centimes par litre jusqu’à mi-novembre, qui devait baisser à 10 centimes à partir du 1er. De son côté, TotalEnergies a confirmé à l’AFP la prolongation de sa remise de 20 centimes par litre également jusqu’à mi-novembre.
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