La fréquence de ces thromboses reste très faible: 682 cas pour plus d’un million de vaccinés, détaille une étude publiée ce jeudi dans le British Medical Journal.
Les cas de thrombose sont plus fréquents après le vaccin anti-Covid d’AstraZeneca qu’après celui de Pfizer/BioNTech, même s’ils restent très rares, détaille une étude publiée jeudi, confirmant un risque déjà pris en compte par les autorités sanitaires.
Un risque accru après la première dose
La thrombopénie est une forme de thrombose, c’est-à-dire la formation d’un caillot de sang avec des conséquences potentiellement mortelles.
L’étude du BMJ, réalisée à partir de données de santé de millions de patients à travers plusieurs pays européens et aux Etats-Unis, confirme que ces thromboses sont plus fréquentes après le vaccin AstraZeneca, même si leur fréquence reste très faible: 862 cas pour plus d’un million de vaccinés.
Le risque apparaît accru après la première dose. Après la seconde, il n’y a pas de différence entre les vaccins AstraZeneca et Pfizer/BioNTech.
« Tous les vaccins anti-Covid sont sûrs et efficaces »
Quant au vaccin Johnson & Johnson, les données vont plutôt dans le sens d’un risque accru mais pas de manière assez nette pour que les chercheurs puissent conclure franchement. Ces risques doivent « être pris en compte dans les futures campagnes de vaccination et le développement de futurs vaccins », conclut l’étude.
De fait, les vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson ont d’ores et déjà largement abandonnés au profit de leurs homologues Pfizer/BioNTech et Moderna, tous deux à ARN messager, dans les pays européens. Aux Etats-Unis, AstraZeneca n’a, lui, jamais été approuvé.
L’étude du BMJ vient surtout confirmer « que tous les vaccins (anti-Covid) sont sûrs et efficaces », a estimé auprès de l’AFP la microbiologiste Sarah Pitt, qui n’y a pas participé, pointant la fréquence « extrêmement rare » des thrombopénies.
AFP