La directrice d’Amnesty juge qu’il n’y a pas de justice au Sénégal et au Mali

Le rapport d’Amnesty international, appelle les responsables gouvernementaux au respect des droits de l’homme.

L’ONG Amnesty International, a dressé devant la presse vendredi à Dakar la liste des mauvais élèves en matière de respect des droits de l’homme et de la justice en Afrique de l’Ouest. Selon la Française Agnès Callamard, sa directrice le Sénégal, est depuis un moment touché par le rétrécissement de l’espace civique. Elle a critiqué l’interdiction fréquente et problématique de manifestations.

L’usage excessif de la force par les forces de sécurité doit cesser. C’est un élément crucial pour prévenir d’autres abus, d’autres morts. En particulier dans un contexte préélectoral où la liberté d’expression, la liberté d’association sont absolument cruciales.

L’autre mauvais élève c’est le Mali. Amnesty estime qu’il n’y a pas de justice au Mali et accuse les autorités d’ignorer les victimes civiles en minimisant les atteintes à leurs droits.

Certes, les incidents sécuritaires sont en augmentation depuis janvier 2002 et le déni ne peut contribuer à y remédier. Amnesty International et d’autres organisations ont noté une recrudescence de la violence contre les populations civiles depuis le début de l’année. Une recrudescence qui n’est pas tout à fait, ou pas du tout, reconnue par les autorités.

Le rapport d’Amnesty International appelle les responsables gouvernementaux au respect des droits de l’homme.

euronews

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