Selon une nouvelle étude publiée dans Brain Communications, les personnes qui dorment moins de sept heures par nuit auraient plus de risques de développer la maladie d’Alzheimer.
En Belgique, environ 200.000 personnes sont touchées par la maladie d’Alzheimer. Dans le monde, une personne sur vingt âgée de 65 ans est atteinte et lorsqu’on passe au-delà de 85 ans, c’est une personne sur 5.
Plusieurs éléments peuvent rentrer en compte pour favoriser le développement de la maladie. Le sommeil est l’un d’entre eux. En effet, selon une nouvelle étude publiée dans Brain Communications, dormir moins de 7h pourrait jouer un rôle important.
“Les données épidémiologiques et expérimentales disponibles à ce jour suggéraient déjà que les anomalies du sommeil contribuent au risque de maladie d’Alzheimer”, a déclaré la chercheuse principale, Laura Stankeviciute, de la Fundación Pasqual Maragall, à Barcelone.
Mais la nouvelle étude “renforce encore l’hypothèse selon laquelle la perturbation du sommeil pourrait représenter un facteur de risque pour la maladie d’Alzheimer”, a-t-elle ajouté.
En effet, l’analyse du liquide céphalo-rachidien de 332 participants a révélé que ceux qui avaient dormi moins de 7 heures avaient des niveaux plus élevés de protéines tau. Ces dernières jouent un rôle clé dans le transport de nutriments d’une partie du cerveau à une autre. Et selon les chercheurs, un excès de ces protéines est un facteur de la maladie d’Alzheimer.
Dormir assez longtemps et mieux
Afin de réduire le nombre de cas à l’avenir, la chercheuse Laura Stankeviciute a appelé à “poursuivre les recherches” sur les moyens d’améliorer le sommeil.
De plus, les recherches antérieures ont montré que le fait de dormir cinq heures ou moins par nuit pouvait augmenter le risque de développer plusieurs maladies chroniques telles que les maladies cardiaques, la dépression, le cancer ou le diabète.
Les experts suggèrent aux gens de dormir entre 7 et 8 heures par nuit.
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