Alors que l’emprisonnement de Pape Alé Niang est en train de nuire à l’image du Sénégal comme pays démocratique et de liberté de la presse, les autorités gouvernementales maintiennent leur ligne de défense. Selon elles, le journaliste d’investigation a violé la loi en diffusant des informations concernant la défense nationale.
De tels faits sont visés par les articles 64, 370, 430 et 255 du Code pénal, selon le ministre sénégalais de la Communication, Moussa Bocar Thiam, qui estime que nul n’est au-dessus de la loi. Selon lui, Niang est un habitué des faits qui paye aujourd’hui son non-respect des lois.
Thiam invite ainsi les journalistes à se ressaisir, car «la liberté de la presse n’est pas menacée au Sénégal». Et s’il comprend le soutien de principe des journalistes, le ministre rappelle toutefois que ce combat n’est pas celui d’une corporation, mais d’un homme qui a maille à partir avec la justice pour avoir divulgué des informations classées secret défense.
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