À la Une: la diplomatie peut-elle faire taire les armes dans l’est de la RDC?

Depuis ces derniers jours et même ces dernières semaines, la diplomatie s’active dans la région des Grands Lacs pour tenter de mettre un terme au conflit armé entre la rébellion du M23 et les Forces armées congolaises.

Sur le terrain, relève Afrikarabia, site spécialisé sur le Congo, « la prise de Goma semble aujourd’hui un objectif difficile à atteindre pour le M23, militairement, mais surtout politiquement et diplomatiquement. Militairement, la mise en place de la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est, avec l’arrivée des 200 premiers soldats kényans à Goma, a sans doute refroidi les velléités offensives des rebelles sur la ville. Au total, précise le site, ce sont 900 hommes qui seront déployés par Nairobi dans la zone. Une force qui devrait éviter une nouvelle prise de Goma par le M23, qui a donc décidé d’étendre son emprise à l’Ouest en se dirigeant vers le Masisi.

Mais la rébellion doit aussi faire face à une importante agitation diplomatique tout azimut, pointe Afrikarabia. Cette semaine doivent s’ouvrir deux espaces de dialogue pour tenter de ramener la paix à l’est du Congo. Il y a tout d’abord la reprise des discussions de Nairobi entre le gouvernement congolais et les groupes armés, puis il y a l’initiative du président angolais qui a décidé d’inviter les présidents Tshisekedi et Kagame à Luanda pour tenter de trouver une porte de sortie au conflit. »

Les efforts de l’UA et de la France

Pour leur part, l’Union africaine et la France poussent la RDC à dialoguer avec le M23… C’est ce que relève le site d’information congolais Cas Info qui cite Moussa Faki Mahamat, le président de la commission de l’Union africaine : « « dans ce genre de conflit, il faut nécessairement une solution politique, affirme-t-il : le processus engagé à Nairobi et les efforts du président angolais. Ces efforts combinés doivent nous amener à une solution politique. C’est ce qu’on préfère ». Emmanuel Macron évolue aussi dans la même logique que celle de l’UA, pointe également Cas Info. (…) 

Le président français dit réitérer son soutien aux efforts diplomatiques régionaux pour favoriser une désescalade et un règlement de la crise actuelle, dans le cadre des processus de Nairobi et de Luanda et le déploiement d’une force militaire régionale de la Communauté d’Afrique de l’est. Il a aussi a insisté sur la nécessité de réamorcer un dialogue « politique inclusif » afin d’aboutir à un retrait progressif du M23. »

Dommage pour les Sénégalais, battus 2 à 0 par les Néerlandais en fin de rencontre… « Cruel scénario pour les champions d’Afrique », s’exclame WalfQuotidien en première page. Car « les Lions n’ont pas été ridicules », souligne le journal. « Les Lions ont rendu une belle copie. Quinze tirs (contre 10) dont quatre cadrés (contre 3), les joueurs d’Aliou Cissé ont tenu en respect l’adversaire avant de s’incliner sur le premier tir cadré des partenaires de Virgn van Djik, à la 84e minute. »

« Malheureusement, il faut bien l’avouer, soupire pour sa part Aujourd’hui à Ouagadougou, sans le dépositaire technique attitré Sadio Mané, les Lions ne sont plus les mêmes. Trop de précipitations et de déchets dans le dernier geste. À l’image d’un Crépin Diatta, d’un Nampalys Mendy ou d’un Bamba Dieng, la volonté y était, mais à un tel rendez-vous au sommet du football mondial, cela ne suffit pas. C’est là où l’apport d’un certain Sadio Mané aurait été absolument indispensable. »

« On a été capable de faire douter cette équipe pendant plus d’une heure », s’est consolé l’entraineur Aliou Cissé, dont les propos sont rapportés notamment par le site Dakar Actu.

Reste que « le Sénégal n’a pas su tenir le rythme, souligne le site Senegomalgré plusieurs opportunités en seconde période et il devra s’imposer contre le Qatar vendredi pour croire aux 8es de finale. »

RFI

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