Plus des deux tiers de la capitale ukrainienne étaient privés d’électricité jeudi matin et une grande partie des habitants n’avaient pas d’eau courante, au lendemain de frappes russes qui ont provoqué les plus grandes pannes de Kiev en neuf mois de guerre. Trois centrales nucléaires ukrainiennes sous contrôle de Kiev ont cependant pu être reconnectées au réseau électrique. Suivez en direct les derniers développements de la guerre en Ukraine.
10 h 24 : trois centrales nucléaires reconnectées au réseau électrique
« Après les bombardements massifs d’hier, les travailleurs du secteur énergétique ont pu […] reconnecter trois centrales nucléaires au réseau électrique dans la matinée », a indiqué le ministère de l’Énergie ukrainien sur Telegram précisant que ces installations devraient commencer à livrer de l’électricité d’ici à « ce soir ».
« La situation est difficile dans tout le pays », a ajouté le ministre German Galushenko dans une déclaration télévisée, ajoutant que le réseau électrique national était de nouveau « réunifié » après les dégâts provoqués par les frappes russes et que la production devrait progressivement augmenter dans la journée.
Il s’agit des centrales de Khmelnytsky et Rivne (Ouest) et de celle de Pivdenne (Sud), qui ont été déconnectées par le système de protection automatique à la suite des frappes russes ayant touché nombre d’installations électriques ukrainiennes.
10 h 18 : la Pologne veut que l’Allemagne donne ses missiles Patriot à l’Ukraine
Le ministre polonais de la Défense a proposé que l’Allemagne transfère à l’Ukraine le système de défense anti-aérienne Patriot qu’elle a offert à Varsovie après la chute meurtrière d’un missile en Pologne la semaine dernière.
« Après de nouvelles attaques aux missiles russes, j’ai demandé à la partie allemande que les batteries Patriot proposées à la Pologne soient transmises à l’Ukraine et qu’elles soient installées à la frontière occidentale », a déclaré mercredi soir Mariusz Blaszczak sur Twitter. « Cela permettra de protéger l’Ukraine contre de nouvelles pertes et des coupures d’électricité, et renforcera la sécurité à notre frontière orientale », a-t-il ajouté.
9 h 50 : la Russie salue ses contacts « constructifs » avec l’AIEA au sujet de la centrale de Zaporijjia
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a déclaré que les contacts avec l’organisme de surveillance nucléaire des Nations unies concernant la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, contrôlée par la Russie, étaient « constructifs » et prometteurs.
La centrale de Zaporijjia, dont la Russie s’est emparée peu après son invasion du 24 février, a de nouveau été secouée par des bombardements le week-end dernier, ce qui a incité l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à demander la création d’une zone de protection autour d’elle afin d’éviter une catastrophe nucléaire.
9 h 04 : en Ukraine, la course pour rétablir l’électricité dans les villes privées de courant
Au lendemain des frappes russes qui ont visé des infrastructures énergétiques en Ukraine, plus des deux tiers de Kiev sont toujours privés d’électricité jeudi matin et une grande partie des habitants n’ont pas d’eau courante.
Les trois centrales nucléaires arrêtées à cause des attaques de mercredi devaient être remises en service plus tard dans la journée de jeudi, ce qui devrait contribuer à atténuer les problèmes d’approvisionnement, a espéré le ministre de l’Énergie, German Galushenko.
8 h 35 : la Hongrie va fournir une aide financière de 195 millions de dollars à l’Ukraine
La Hongrie fournira 187 millions d’euros (195 millions de dollars) d’aide financière à l’Ukraine – sa contribution à un plan d’aide de l’UE d’une valeur totale de 18 milliards d’euros en 2023, selon un décret du gouvernement publié mercredi en fin de journée.
2 h 58 : les frappes russes sont une « violation manifeste du droit international humanitaire », selon Paris
L’ambassadeur français à l’ONU, Nicolas Rivière, a qualifié les frappes russes de « violation manifeste du droit international humanitaire » et a réaffirmé le soutien de la France à l’Ukraine, lors de ce Conseil de sécurité.
Reuters