La variole du singe rebaptisée mpox par l’Organisation mondiale de la santé

FILE PHOTO: Test tubes labelled "Monkeypox virus positive" are seen in this illustration taken May 23, 2022. REUTERS/Dado Ruvic/Illustration/File Photo

La variole du singe tient son nom de l’animal sur lequel le virus a été identifié à l’origine en 1958 : des singes destinés à la recherche au Danemark. Le changement de nom interviendra après une période de transition d’un an.

La variole du singe – monkeypox en anglais – s’appellera désormais mpox, y compris dans les autres langues, a annoncé, lundi 28 novembre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les deux noms cohabiteront pendant une période d’un an avant que le terme monkeypox ne soit abandonné, même s’il pourra toujours être recherché dans le classement international des maladies, a précisé l’OMS.

« La question de l’utilisation du nouveau nom dans différentes langues a été longuement discutée. Le terme préféré mpox peut être utilisé dans d’autres langues », a souligné l’OMS. Si ce nom devait poser un problème dans une langue, l’OMS lancerait des consultations avec les autorités gouvernementales compétentes et les sociétés scientifiques concernées, avant de trancher.

Lorsque la flambée des cas de variole du singe a fait son apparition à partir du printemps 2022 « des propos racistes et stigmatisants en ligne, dans d’autres contextes et dans certaines communautés ont été observés et signalés à l’OMS », poussant un certain nombre de pays et d’individus ou organisations à demander un changement de nom, rappelle l’organisation.

Plus de 80 000 cas et 55 morts signalés dans 110 pays
Mpox remplacera ensuite complètement monkeypox. « Cela sert à atténuer les inquiétudes soulevées par les experts concernant la confusion causée par un changement de nom au milieu d’une flambée mondiale. » La variole du singe tient son nom du fait que le virus a été identifié à l’origine chez des singes destinés à la recherche au Danemark en 1958, mais la maladie se retrouve le plus souvent chez les rongeurs.

Elle a été signalée pour la première fois chez l’homme en 1970 en République démocratique du Congo. La propagation chez l’homme était jusqu’au printemps limitée à certains pays d’Afrique de l’Ouest où elle est endémique.

En mai, des cas de variole du singe, qui provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées, ont commencé à apparaître rapidement dans le monde, principalement chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Quelque 81 000 cas et 55 morts ont été signalés à l’OMS cette année, dans 110 pays.

 AFP

You may like