Afin de protéger la « sécurité nationale », la Commission fédérale des communications américaine vient de voter à l’unanimité pour interdire tout nouveau produit de plusieurs entreprises chinoises. Les premières concernées sont Huawei et ZTE, déjà visées par de précédentes mesures.
En 2019, l’administration Trump avait mis Huawei et ZTE sur liste noire, obligeant Google, Intel et Qualcomm à mettre fin à leurs relations commerciales avec ces deux entreprises. Huawei s’est retrouvé à devoir sortir des smartphones Android sans les services Google et à développer son propre système d’exploitation mobile, HarmonyOS.
Ce vendredi 25 novembre, la Commission fédérale des communications (FCC) est allée plus loin et a interdit toute nouvelle autorisation d’équipements de plusieurs firmes chinoises. Cette décision a été justifiée eu égard à des « considérations de sécurité nationale ».
Une décision historique
« La FCC s’est engagée à protéger notre sécurité nationale en veillant à ce que l’utilisation d’équipements de communication non fiables ne soit pas autorisée à l’intérieur de nos frontières, et nous poursuivons ce travail ici », a déclaré Jessica Rosenworcel, présidente de la FCC. Cette décision de la FCC vise de nouveau Huawei et ZTE. Elle nomme également Hytera, Hikvision et Dahua, des constructeurs d’équipements de vidéosurveillance, à moins de prouver que « leur matériel ne sera pas utilisé pour la sécurité publique, la sécurité des installations gouvernementales et d’autres fins de sécurité nationale ».
Toutefois, cette décision ne concerne que les nouveaux équipements. Les entreprises chinoises citées pourront continuer à vendre les équipements déjà autorisés sur le sol américain. La FCC s’est néanmoins octroyé le droit de révoquer les autorisations déjà accordées, et pourrait donc potentiellement bannir tous les produits de Huawei et ZTE à l’avenir.
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