Un touriste français soupçonné d’avoir tué ses deux enfants à Marrakech, une enquête ouverte

Le service préfectoral de la police judiciaire de Marrakech a ouvert, lundi, une enquête judiciaire, sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer les circonstances et mobiles de la tentative de suicide d’un touriste français, âgé de 72 ans, après avoir été soupçonné d’homicide volontaire par injection d’une substance suspecte à ses deux enfants mineurs.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les services de la préfecture de police de Marrakech, soutenus par des techniciens de la scène de crime, ont entamé les procédures de constatation des corps de deux enfants de nationalité française, âgés respectivement de 9 et 13 ans, portant des traces d’injection d’une substance suspecte à l’intérieur de leur chambre d’hôtel, indique un communiqué de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN), précisant que leur père, un infirmier français à la retraite a été retrouvé inconscient non loin des deux victimes.

Les corps des victimes ne portent aucun signe de violence
Selon les premiers constats et examens, les corps des deux victimes ne portent aucun signe de violence ou de résistance, à l’exception d’une trace d’injection, souligne le communiqué, ajoutant que le père, qui ne portait aucun signe de violence, a été transporté à l’hôpital et placé en unité de soins intensifs.

L’opération de ratissage technique de la chambre d’hôtel, qui constitue la scène de crime, a permis de découvrir un papier écrit à la main expliquant les mobiles familiaux derrière la tentative de suicide, poursuit la DGSN, faisant savoir que ce document est actuellement soumis à une analyse graphologique. Des seringues usagées suspectes ont également été retrouvées et transmises au laboratoire de la police scientifique et technique pour déterminer leur nature et leur lien avec ce crime, selon la même source.

Le service préfectoral de la police judiciaire de Marrakech poursuit ses recherches et investigations dans cette affaire, en auditionnant l’ex-épouse du mis en cause, précise le communiqué, notant que les dépouilles des deux mineurs ont été déposées à l’hôpital pour autopsie, afin de déterminer les causes de la mort et révéler la nature des substances qui leur ont été injectées.

lematin

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