Grosse frayeur pour Emmanuel Macron ! Comme le révèle Le Canard Enchaîné, un homme s’est introduit dans le Palais de l’Elysée et est parvenu à se rendre jusqu’au pied des escaliers le menant au bureau du président.
Même les portes de l’Elysée ne sont pas impénétrables. C’est ce qu’a démontré un homme au mois de septembre dernier en s’introduisant au cœur du palais présidentiel. Comme le révèle Le Canard Enchaîné dans son édition du mercredi 30 novembre, l’intéressé aurait réussi à déjouer l’attention des policiers patrouillant sur le trottoir, avant de profiter d’une relève de la Garde républicaine, chargée de filtrer les entrées. C’est un huissier qui l’aurait finalement repéré, alors qu’il venait de traverser la cour d’honneur puis de pénétrer dans l’enceinte du bâtiment, se trouvant alors au pied de l’escalier qui mène au bureau du président de la République. Le mari de Brigitte Macron était heureusement hors de danger puisqu’il donnait à ce moment-là un conseil de défense dans une autre aile du Palais.
Après son arrestation, l’homme a été emmené au commissariat du 16e arrondissement de Paris. Il serait inconnu des services de police mais risque gros. En effet, l’Elysée est considéré comme un bâtiment militaire. De ce fait, toute intrusion illicite est considérée comme un délit passible d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.
Une autre tentative d’intrusion en 2021
Ce n’est pas la première fois qu’une personne tente de s’introduire dans le somptueux Palais de l’Elysée. La dernière fois, c’était en avril 2021. Un homme avait alors tenté de pénétrer les lieux après avoir sauté les premières barrières de sécurité au niveau de la portion bouclée de la rue du Faubourg-Saint-Honoré. L’individu était des plus menaçants puisqu’il s’était présenté face aux gardes de l’entrée avec une bouteille et une tissu enflammé. Fort heureusement, la bouteille ne contenait pas de liquide inflammable et le verre s’était donc simplement brisé lorsque l’homme l’avait jetée aux pieds des gendarmes. Atteint de problèmes psychiatriques, l’individu avait été interpellé puis pris en charge par l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police.
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