“Je remonte au front” : Jean Castex déterminé après son arrivée à la RATP

FILE - France's Prime Minister Jean Castex waves as he leaves after the weekly cabinet meeting, at the Elysee Palace, in Paris, Wednesday, May 11, 2022.French Prime Minister Jean Castex resigned Monday in an expected move after the reelection last month of centrist President Emmanuel Macron, who will quickly name a replacement. (AP Photo/Francois Mori, File)/PAR103/22136567147092/MAY 11 2022 FILE PHOTO/2205161749

En mai dernier, Jean Castex quittait ses fonctions de Premier ministre. Depuis ce lundi 28 novembre, il est le nouveau PDG de la RATP. Dans l’édition du Parisien, publiée ce mardi, l’ancien chef du gouvernement s’est confié sur ce nouveau défi.

Depuis ce lundi 28 novembre, Jean Castex est à la tête de la RATP. L’ancien Premier ministre a pris ses nouvelles fonctions dans un contexte social et économique chahuté. Pourtant, ce nouveau challenge n’effraye pas celui qui a traversé la crise la Covid-19. Dans les colonnes du Parisien, paru ce mardi 29 novembre, le natif du Gers a assuré : « Je suis avant tout un serviteur de l’État et je remonte au front. Après, c’est au pied du mur qu’on voit le maçon. » Le principal intéressé a reconnu que les « défis à relever sont nombreux » mais que ce « secteur [le] passionne ».

Jean Castex souhaite se concentrer sur « les missions premières d’un service public de transport », à savoir : « la ponctualité, la sécurité, la propreté, [ou encore] la qualité de l’information ». Dans les faits, le nouveau PDG de la RATP entend améliorer la ligne B du RER, régler « le problème de sous-effectif » et avancer sur « l’automatisation de la ligne 13 ». Par ailleurs, à quelques mois des Jeux olympiques, le principal intéressé devra superviser « le prolongement de la ligne 14 » jusqu’à Saint-Denis Pleyel et Orly.

J’ai l’immense honneur de prendre mes fonctions de PDG @RATPgroup. Je consacrerai toute mon énergie à répondre aux défis qui nous attendent. Ma priorité sera d’améliorer l’offre et la qualité du service par une mobilisation de toutes les compétences et ressources de l’entreprise. pic.twitter.com/fnRtDcrg8P

« Savoir faire vivre les gens ensemble »
Sur le plan social, l’ex-chef du gouvernement comprend les inquiétudes liées à la réforme des retraites. « L’entreprise veut pouvoir donner son avis et accompagner les mesures qui seront prises. Et je ne connais pas de meilleure voie pour cela que la négociation », a-t-il expliqué à nos confrères du Parisien. « Très motivé », l’ancien édile de Prades a indiqué : « Je crois à la force du management pour faire bouger les choses. […] Il va falloir que j’inspire confiance aux salariés, aux clients usagers, et à tous nos nombreux partenaires de l’écosystème des transports. » Avant de conclure, serein : « Diriger c’est d’abord savoir faire vivre les gens ensemble. »

gala

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