Les départements qui ont recueilli le plus d’armes, le plus souvent acquises par héritage, sont la Gironde, le Nord, le Finistère, le Pas-de-Calais et le Morbihan.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est félicité de la « large adhésion » des Français à cette opération. En une semaine, plus de 150.000 armes, dont 140.000 armes à feu, ont été abandonnées à l’Etat dans le cadre d’une campagne organisée, selon un bilan provisoire dévoilé vendredi 2 décembre.
50.000 armes, jusqu’ici non répertoriées dans les fichiers de l’Etat, ont été également déclarées, portant à « près de 200.000 » le nombre d’armes sorties de la clandestinité entre le 25 novembre et le 2 décembre, a indiqué dans un communiqué le ministre de l’Intérieur.
Près de 4 millions de munitions et projectiles ont également été collectés dans le cadre de cette opération qui visait, notamment, à « prévenir les violences intra-familiales, les accidents domestiques et les vols d’armes ». Les départements qui ont recueilli le plus d’armes, le plus souvent acquises par héritage, sont la Gironde, le Nord, le Finistère, le Pas-de-Calais et le Morbihan. La garantie d’absence de poursuites administratives ou judiciaires pour détention illégale et la proximité des points d’accueil – plus de 300 sites – expliquent ce succès, selon l’Intérieur.
Au premier trimestre 2023, une simplification de la procédure d’abandon d’armes à l’État sera expérimentée dans cinq départements, annonce l’Intérieur. L’opération se poursuit à Paris et dans les trois départements de petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne) jusqu’à mardi, a indiqué la préfecture de police. L’abandon des armes non déclarées reste possible toute l’année et leur enregistrement dans le système d’information sur les armes (SIA) est obligatoire, rappelle Beauvau.