Depuis Berlin, le Polisario menace d’intensifier sa «guerre» contre le Maroc

Vendredi soir à Berlin, le Polisario a profité de la séance d’ouverture de la 46e édition de la «Conférence européenne de solidarité et de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO)», pour reprendre son discours belliqueux.

En l’absence de Brahim Ghali, resté dans les camps de Tindouf, son «Premier ministre», Bouchraya Hamoudi Beyoun a de nouveau brandi la menace d’intensifier la «guerre» contre le Maroc, et ce «jusqu’à la conclusion d’accords».

Des menaces sans lendemain déjà tenus par d’autres responsables du Front. «Certains au Polisario veulent poursuivre d’autres tactiques, comme attaquer plus profondément dans le territoire occupé par le Maroc», avait déclaré à un journal britannique, en novembre 2021, le chef des milices armées du mouvement séparatiste, Mohamed El Ouali Akeik. Et de préciser que «les entreprises et les consulats, les compagnies aériennes et d’autres secteurs» sont tous des cibles potentielles pour ses troupes.

La menace est une constante de la politique du Polisario, qu’elle soit destinée au Maroc, à la Mauritanie, à l’Espagne ou même aux organisateurs de compétitions sportives, comme le Rallye Africa Eco Race.

Depuis son retrait du cessez-le-feu, annoncé le 13 novembre 2020, le Polisario a perdu des hommes et surtout le contrôle sur ses «territoires libérés», situés à l’Est du mur de sécurité des Forces armées royales (FAR).

yabi

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