Johnny Hallyday : ce jour où il a réveillé Jacques Chirac en pleine nuit

ARCHIVES - JOHNNY HALLYDAY DECORE DE LA LEGION D' HONNEUR PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE JACQUES CHIRAC

Comme l’a révélé Bernard Schmitt, l’ancien metteur en scène des concerts de Johnny Hallyday, dans les colonnes du JDD ce 4 décembre, le chanteur s’était autorisé à appeler Jacques Chirac en pleine nuit pour qu’il lui vienne en aide après un accident.

Lundi 5 décembre sera un jour très important pour les fans de Johnny Hallyday et ses proches puisqu’il marquera le triste cinquième anniversaire de la mort du rockeur. Pour l’occasion, Le Journal du dimanche a relaté une amusante anecdote remontant à de nombreuses années et rapportée par Bernard Schmitt, qui a été le metteur en scène des concerts de la star. L’ancien collaborateur du chanteur décédé à 74 ans a ainsi expliqué que ce dernier s’était déjà permis de tirer Jacques Chirac de son sommeil, en pleine nuit, afin qu’il l’aide à régler un souci à la suite d’un accident de la route.

En effet, un soir, après une journée de tournage pour un clip de l’un de ses titres, Johnny Hallyday a « montré ses talents de pilote » à ses collaborateurs. Au volant de sa nouvelle voiture, une Ferrari achetée le matin même, il avait alors roulé, sur les quais de Bercy (à Paris), à 160 km/h. Mais la météo n’était pas vraiment clémente puisqu’il y avait de la pluie. De quoi faire déraper le véhicule « sur une petite place » et « l’encastrer dans une guérite ». Le rockeur avait alors percuté le ministère de l’Intérieur. « Furibard, Johnny sort de l’habitacle et exige un téléphone auprès des gardes, affolés. Il devait bien être une heure du matin quand Johnny a réveillé Chirac en pleine nuit », a raconté Bernard Schmitt à nos confrères, en précisant que le chanteur « gueulait au bout du fil ».

Johnny, une star au-dessus des lois ?
Heureusement pour lui, l’ancien président de la République s’est montré « très compréhensif » et a même « rassuré » son interlocuteur. « Bouge pas, Johnny, je m’occupe de tout », lui a-t-il répondu, avant de contacter directement le ministre de l’Intérieur de l’époque, Pierre Joxe. Celui-ci s’est débrouillé pour qu’une dépanneuse de la police intervienne un quart d’heure plus tard et ne dépose la Ferrari au garage de Neuilly pour des réparations. « Puis, une bagnole de flics nous a ramenés chez Johnny », a raconté Bernard Schmitt avec amusement. « Ce jour-là, j’ai compris ce qu’était un gouvernement d’union nationale : on avait beau être en pleine cohabitation, quand c’était Johnny, il n’y avait plus de gauche ni droite », a-t-il ajouté auprès du JDD.

GALA

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