C’est le chatbot du moment. ChatGPT peut répondre à toutes vos demandes écrites en générant des textes qui semblent avoir été rédigés par un humain. Il est capable de simuler des discussions vraiment crédibles. L’intelligence artificielle (IA) qui n’en est qu’à ses débuts impressionne… autant qu’elle peut inquiéter.
En revanche, après quelques tests sur des sujets précis, on peut se rendre compte des limites de cette IA. Dès qu’il s’agit de faire preuve de discernement et de nuance face à un sujet, ChatGPT énonce des réponses qui se tiennent au niveau du langage, mais qui perdent en sens et qui sont souvent fausses. Cela arrive même sur des sujets de culture générale assez simples. L’éloquence de l’IA pose alors problème car ses affirmations restent convaincantes. Ce phénomène vient rappeler ce qui était arrivé au chatbot Blenderbot de Meta lorsqu’il tenait des propos conspirationnistes et antisémites.
Une erreur de jeunesse qui pourrait bien perdurer, car si l’IA n’en est qu’à sa première version expérimentale, ces difficultés sont difficiles à corriger de l’aveu même d’OpenAI. Mais, le chatbot n’est pas spécialement conçu pour cela. D’ailleurs, lorsqu’on lui demande de se décrire, l’IA explique qu’elle se destine essentiellement aux entreprises pour améliorer leurs relations avec les clients via leur Chatbot.
ChatGPT n’est pas la première création spectaculaire d’OpenAI. La firme, qui est dirigée et financée en binôme par l’homme d’affaires américain Sam Altman et Elon Musk, est également à l’origine de DALL-E, un générateur d’images par mots-clés. Là encore, il s’agit de saisir une phrase pour créer en quelques secondes une œuvre d’art dont le rendu est souvent impressionnant. Dans tous les cas, il ne faut jamais oublier qu’il s’agit de machines.
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