Ouganda: le gouvernement nationalise le secteur de l’électricité

Kampala is the largest city and capital of Uganda. The forward-looking city is also known as the capital of the pearl of Africa. Traditionally, Kampala was a city of seven hills, but over time it has come to have a lot more. Modern buildings have sprung up all over the city. Nowadays Kampala is one of Africa's fastest growing cities. Uganda is the country with the strongest economic growth until 2020, mainly remarkable in the upper class.

L’Ouganda va, de nouveau, nationaliser son secteur de l’électricité. Le gouvernement l’a annoncé, vendredi 9 décembre. Il souhaite se libérer de ses partenaires privés étrangers, afin d’obtenir une électricité à moindre coût.

Dans un communiqué, le ministère ougandais de l’Energie explique que l’objectif de sa « réforme » du secteur est de « fournir aux Ougandais de l’électricité à des tarifs abordables ». En effet, le gouvernement reproche à ses partenaires privés étrangers – la société sud-africaine Eskom et le consortium international Umeme – de pratiquer des tarifs trop élevés.

Escroquerie ?
Le président lui-même, Yoweri Museveni, les a critiqués à plusieurs reprises, allant jusqu’à les accuser d’escroquerie, en complicité avec de hauts responsables ougandais. En conséquence, le gouvernement a demandé au ministère de l’Énergie de ne pas reconduire les contrats qui le liaient à Eskom et Umeme. Ils arrivent respectivement à échéance en 2023 et 2025.

D’ici là, l’Ouganda entend créer une nouvelle société publique: la Compagnie nationale ougandaise de l’électricité qui gérera la production et la distribution. Cette réforme, selon le communiqué du ministère devrait « minimiser la part trop chère des capitaux privés investis. »

57 % des Ougandais ont accès à l’électricité, selon le Bureau national des statistiques, mais le service de distribution reste souvent défaillant.

RFI

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