La FIFA et la FIFPRO ont mis en place un service de protection sur les réseaux sociaux pendant la Coupe du Monde 2022.
Ce samedi 10 décembre, à l’occasion de la Journée des Droits de l’Homme, la FIFA et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) rappelleront qu’il n’y a pas de place pour la discrimination tant dans le football que dans la société en général. Lors des quarts de finale programmés les 9 et 10 décembre, le message #NoDiscrimination sera diffusé sur les écrans géants et les écrans à DEL autour du terrain, ainsi que sur les brassards des capitaines, cette fois pendant l’intégralité de la compétition.
Quelle que soit sa forme ou son expression, la discrimination est l’une des formes les plus communes d’infraction aux droits humains. Elle touche des millions de personnes quotidiennement, détruit des opportunités, nuit à la santé physique et mentale, réduit des horizons et accentue les tensions et les inégalités sociales.
« Être traité avec équité, quelle que soit son origine ethnique, sa religion ou son orientation sexuelle constitue l’un des droits humains les plus élémentaires », note le Président de la FIFA, Gianni Infantino. « La FIFA est bien décidée à lutter contre toutes les formes de discrimination et à utiliser la popularité du football pour sensibiliser le reste du monde à cette question. »
« Depuis 2016, la FIFA consacre beaucoup de temps et d’énergie à ce combat et je peux vous assurer qu’elle continuera à le faire. Mais cette question ne concerne pas uniquement la FIFA ; le monde du football et la société en général doivent prendre leurs responsabilités et s’engager à nos côtés. Chacun a un rôle à jouer. »
« La discrimination peut avoir des conséquences physiques et mentales très graves. Elle peut également empêcher certaines personnes d’accéder aux services de santé dont elles ont besoin », complète le Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’OMS. « L’OMS est fière de participer à cette campagne. Tout le monde a droit à la santé. Si nous voulons que ce droit s’applique concrètement, nous devons lutter contre toutes les formes de discrimination, partout dans le monde. »
Adoptée en 1948, la constitution de l’OMS stipule que l’accès au plus haut niveau de santé est l’un des droits fondamentaux de tous les êtres humains, sans distinction d’origine ethnique, de religion, de genre, de convictions politiques ou de condition sociale ou économique.
La lutte contre la discrimination est l’un des principes fondamentaux qui ont présidé à la transformation de la FIFA depuis 2016. Le Code Disciplinaire de la FIFA s’est doté d’une politique de tolérance zéro vis-à-vis du racisme et de la discrimination en 2019. En parallèle, la FIFA a mis en place un système de contrôle et de signalement des incidents en lien avec la discrimination lors des compétitions de la FIFA. Les 211 associations membres ont reçu un guide des bonnes pratiques, inspiré des principes définis dans les Statuts de la FIFA (article 4).
Lancée dès le début de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022™, la campagne #NoDiscrimination de la FIFA propose en outre un service de contrôle et de modération inédit visant à protéger les joueurs contre les messages insultants, discriminatoires ou menaçants qui peuvent leur être adressés sur les réseaux sociaux.
Géré conjointement avec la FIFPRO, l’organe représentatif des footballeurs professionnels au niveau mondial, ce service a été mis à la disposition de toutes les équipes et de tous les joueurs présents au Qatar. L’objectif est de leur permettre de se concentrer sur le terrain, sans avoir à se préoccuper de messages à caractère haineux sur les réseaux sociaux.
Pendant la phase de groupes, le service a automatiquement et instantanément masqué plus de 100 000 commentaires insultants (dont des messages indésirables) pour le compte des équipes et des joueurs qui en avaient fait la demande. Parmi ces messages, 6 000 ont été signalés directement aux opérateurs afin que des sanctions soient prises. Ces chiffres montrent que les agressions en ligne demeurent problématiques pour les footballeurs et la société dans son ensemble. Leurs conséquences sur la santé mentale et le bien-être de ceux qui en sont victimes ne devraient pas être sous-estimées. Un rapport complet sera publié à l’issue de la Coupe du Monde.
La Journée des Droits de l’Homme est célébrée chaque année le 10 décembre. Elle commémore l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme par l’Assemblée Générale des Nations Unies, en 1948. Ce document fondateur proclame les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction d’origine ethnique, de couleur, de religion, d’orientation sexuelle, d’identité de genre, de langue, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
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