Deux tiers de ces violences sont des violences physiques, un peu moins d’un tiers sont des violences psychologiques ou verbales, note le service statistique du ministère de l’Intérieur (SSMSI), qui ajoute que les violences sexuelles conjugales enregistrées sont très peu fréquentes.
Les services de police et de gendarmerie ont recensé 208.000 victimes de violences conjugales en 2021, une hausse de 21% par rapport à 2020, selon les données du service statistique du ministère de l’Intérieur (SSMSI) diffusées jeudi. Deux tiers de ces violences sont des violences physiques, un peu moins d’un tiers sont des violences psychologiques ou verbales, note le SSMSI, qui ajoute que les violences sexuelles conjugales enregistrées sont très peu fréquentes (4% des victimes). « Dans 85 % des cas, il s’agit alors d’un viol ou d’une tentative de viol ».
89% des mis en cause sont des hommes
La majorité des victimes de violences commises par leur partenaire ou ex partenaire sont des femmes (87%). Et 89% des mis en cause enregistrés en 2021 sont des hommes. Moins d’une victime sur quatre de violences conjugales a porté plainte.
Le service de statistique relève que le nombre d’enregistrements de faits a « pratiquement doublé depuis 2016, dans un contexte de libération de la parole et d’amélioration des conditions d’accueil des victimes par les services de police et de gendarmerie ».
Ainsi, la part des faits anciens (commis avant leur année d’enregistrement) est passée de 18% en 2016 à 28% en 2021. La Guyane, la Seine-Saint-Denis, le Nord, la Réunion, le Pas-de-Calais et le Lot-et-Garonne sont les départements où le nombre de femmes victimes enregistrées pour 1.000 habitantes est le plus élevé.
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