Pour 2023, 18 milliards d’euros seront versés à Kiev et près de 200 personnes supplémentaires liées au régime russe vont être placées sur une liste noire
C’est acté. Jeudi 15 décembre, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne se sont accordés sur une aide de 18 milliards d’euros à l’Ukraine pour 2023 et de nouvelles sanctions contre la Russie, tandis que le bloc continue de discuter du plafonnement des prix du gaz et du soutien à apporter à l’industrie européenne. « Les six prochains mois exigeront de nous des efforts encore plus importants », a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky aux dirigeants de l’UE, leur demandant un soutien accru.
Réunis à Bruxelles, les Vingt-Sept ont également convenus d’un neuvième train de sanctions contre la Russie, ont rapporté des diplomates. L’accord, qui doit être formellement finalisé vendredi, prévoit d’inscrire près de 200 personnes supplémentaires sur une liste noire et d’interdire les investissements dans l’industrie minière russe, entre autres.
Gaz. La décision, qui requiert l’unanimité, a été prise après que la Pologne et la Lituanie ont fait valoir que les exceptions proposées en matière de sécurité alimentaire pourraient profiter aux oligarques russes actifs dans le secteur des engrais.
Après de nombreux désaccords tout au long de l’année, l’UE semble également se rapprocher d’un accord sur le plafonnement du prix du gaz, et les dirigeants ont chargé leurs ministres de finaliser la question lundi. Le Conseil a demandé à la Commission européenne de présenter des propositions spécifiques au début de l’année prochaine pour soutenir l’industrie du bloc, tout en préservant la concurrence au sein du marché unique qui compte 450 millions de consommateurs. Les dirigeants européens ont également accordé à la Bosnie-Herzégovine le statut officiel de candidat pour intégrer l’UE.
Reuters