Au Cameroun, Paul Biya est au pouvoir depuis 40 ans. Aujourd’hui, le président a de plus en plus du mal à marcher et laisse même apparaître des signes pas très rassurants quant à ses capacités de diriger encore son pays.
Malgré un état de santé manifestement dégradé depuis quelques années, Paul Biya continue de donner le sentiment d’administrer seul le pays.
Au pouvoir depuis 1982, il ne fait plus que de brèves apparitions publiques, manifestement à la peine pour se déplacer, et ses rares discours enregistrés sont prononcés laborieusement.
Dès lors, la rumeur enfle régulièrement sur un Paul Biya mort ou moribond, démentie à chaque fois par une vidéo ou des photos, tandis que, même pour les plus proches. Personne n’a jamais osé sortir du bois, ni même esquissé, du moins publiquement, la moindre intention.
Ce week-end, une vidéo devenue virale, est venue confirmer les craintes sur la capacité de Paul Biya à diriger le Cameroun.
Dr Aristide Mono, est analyste. Pour lui, celui qui a la réalité du pouvoir est bien le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, et plusieurs clans sont à la manœuvre dans le cadre de la succession de Paul Biya. Selon l’analyste, l’armée aura son mot à dire dans la succession du président. Cliquez sur l’image ci-dessus pour écouter son interview.
Parmi les candidats putatifs à la succession, son fils Franck Biya, ou Louis-Paul Motaze, le ministre des Finances, sont régulièrement cités. Autre prétendant, le Secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, proche de l’influente première Dame Chantal Biya et qui exerce de facto par délégation, une bonne partie du pouvoir exécutif.
dw