Facebook était accusé d’avoir laissé à plusieurs entreprises, dont Cambridge Analytica, l’accès aux données privées de ses utilisateurs.
« Les 725 millions proposés par l’accord constituent le montant le plus élevé jamais atteint dans un procès en nom collectif sur les données privées et jamais payé par Facebook pour mettre fin » à ce type de poursuites, ont affirmé les avocats de la défense dans un document judiciaire déposé auprès d’un tribunal de San Francisco, publié jeudi soir.
Facebook n’a reconnu aucune infraction, selon les termes de cet accord qui doit encore être approuvé par un juge de ce tribunal. La conclusion d’un accord préliminaire avait été annoncée en août dernier, sans que le montant ou les termes de cet accord ne soient alors révélés.
Infraction à la protection de la vie privée
Il était intervenu alors que le PDG de Meta, Mark Zuckerberg et sa directrice générale Sheryl Sandberg, qui a annoncé sa démission en juin après 14 ans dans l’entreprise, devaient témoigner devant la justice en septembre, dans le cadre de ce scandale.
Dans une procédure initiée en 2018, des utilisateurs de Facebook accusaient le réseau social d’avoir enfreint les règles de protection de la vie privée en partageant leurs données à des tierces parties dont la firme Cambridge Analytica, liée à la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016.
Depuis l’éclatement du scandale Cambridge Analytica, Facebook a supprimé l’accès à ses données à des milliers d’applications, soupçonnées d’en abuser. L’entreprise a également restreint la quantité d’informations accessibles aux développeurs en général et facilité, pour les utilisateurs, le calibrage des restrictions en matière de partage des données personnelles.
bmftv