«Il faut savoir changer les choses quand ça ne va pas», a indiqué le ministre de l’Intérieur sur BFMTV. Il assure que l’affaire n’a rien à voir avec son opposition à un projet immobilier dans le parc du château de La Vallière.
Les raisons invoquées pour son remplacement divergent. Selon Le Canard enchaîné et les défenseurs de Marie Lajus, c’est parce que l’ex-préfète s’est opposée au projet d’implantation d’un incubateur de start-up et de chercheurs dans une zone boisée inconstructible, dans le parc du château Louise de La Vallière, non loin de Tours. Une prise de position qui aurait poussé des élus de la majorité à se mobiliser auprès de Gérald Darmanin. Au Figaro, cependant, un élu local rétorque : «Cette affaire est un écran de fumée (…) La vérité est que cette préfète a échoué dans ses relations à l’échelon local.»