Brigitte Macron s’est prêtée au jeu, ce mardi 10 janvier, d’un face à face avec les lecteurs du Parisien-Aujourd’hui en France. La Première dame a répondu avec sincérité et un certain franc-parler à leurs questions, allant même jusqu’à désavouer une mesure du gouvernement.
« Vous pouvez m’appeler Brigitte. » C’est en toute simplicité et avec sincérité que Brigitte Macron a répondu à sept lecteurs du Parisien-Aujourd’hui en France pour un entretien mis en ligne ce mercredi 11 janvier sur le site internet de nos confrères. Après les questions d’usage sur l’opération Pièces jaunes, dont elle a donné le coup d’envoi ce jour-même, la Première dame a été questionnée sur une autre cause chère à son coeur : le harcèlement scolaire. Interrogée plus précisément sur la multiplication des numéros verts auxquels peuvent faire appel les mineurs victimes de ce fléau, l’épouse du président de la République a surpris nos confrères en faisant part de son désaccord avec la politique menée par l’exécutif.
« Comment s’y retrouver dans les numéros verts ? Il y a le 119 ‘enfant en danger’, le 3018 ‘victimes et témoins de violences numériques’ et le 3020 ‘harcèlement scolaire' », lui a fait remarquer Marie-Lou, demandant au passage pourquoi ces numéros ne sont pas regroupés en un seul ? « Ah, merci Marie-Lou ! », s’est alors exclamée Brigitte Macron. Et d’enchaîner : « Je voudrais une simplification, parce que plus il y a de numéros, moins on les retient. » « Je ne suis pas politiquement correcte en disant cela », a-t-elle ajouté, bien consciente de sa sortie, étant donné que ces numéros verts ont été créés lors du premier quinquennat d’Emmanuel Macron.
“Je n’ai pas le droit de me taire”
Si la Première dame s’est autorisée à sortir de sa réserve, c’est que le sujet lui incombe tout particulièrement. « Je n’ai aucun pouvoir, mais dès que ça peut aider les enfants, les ados, je pense que je n’ai pas le droit de me taire. C’est ce qui m’a tenu le plus à cœur dans les cinq ans passés et ce qui me tient le plus à cœur. J’ai l’impression que s’il y a une raison pour laquelle je suis là, c’est pour faire avancer cette cause », a-t-elle alors souligné. Et de conclure : « Lutter contre le harcèlement scolaire, c’est mon combat. »
gala