Dans l’est de Ukraine, les secours tentent de retrouver des survivants dans les décombres d’un immeuble résidentiel de Dnipro, frappé par un missile russe. Selon un dernier bilan, 36 personnes ont péri dans cette attaque dont deux enfants. De son côté, le Kremlin promet de « brûler » les chars de combat que les Occidentaux comptent livrer à Kiev.
La frappe russe contre un immeuble à Dnipro est un « crime de guerre », selon la présidence suédoise de l’UE. La présidence suédoise de l’UE a qualifié de « crime de guerre » la frappe russe, samedi, contre un immeuble résidentiel de Dnipro, dans le sud-est de l’Ukraine, qui a fait au moins 36 morts. Le décompte devrait encore s’alourdir et constitue l’un des plus lourds depuis le début de la guerre, alors que le Kremlin a démenti toute responsabilité.
Lors d’une conférence commune avec le président du Conseil européen, Charles Michel, le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, a condamné une « attaque horrible ». « Les attaques intentionnelles contre des civils sont des crimes de guerre et ceux qui en sont responsables doivent être poursuivis aussi longtemps qu’il le faudra », a-t-il ajouté.
Varsovie attend un feu vert rapide de Berlin pour fournir des chars Leopard à l’Ukraine
Le Premier ministre polonais a déclaré qu’il attendait un feu vert rapide de l’Allemagne pour fournir des chars Leopard à l’Ukraine, avant son départ pour Berlin, où il compte discuter notamment de livraisons d’armes à Kiev.
La Pologne avait précédemment déclaré qu’elle était prête à livrer à Kiev de tels chars lourds de fabrication allemande, mais qu’il lui fallait pour ce faire un accord officiel de l’Allemagne.
« Je ne peux pas imaginer une situation où une telle autorisation n’est pas donnée rapidement », a déclaré Mateusz Morawiecki à la presse, avant d’embarquer pour Berlin, où il doit s’entretenir avec des responsables politiques allemands de différents bords politiques.
Le Kremlin nie toute tension entre l’armée et les mercenaires de Wagner
« Une manipulation » : le Kremlin a nié toute tension entre l’armée russe et le groupe paramilitaire Wagner, dont les forces apparaissent de plus en plus en concurrence en Ukraine.
« Ce conflit n’existe que dans l’espace informationnel », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Russie « doit et sait reconnaître ses héros. Elle reconnaît les héros qui servent dans les forces armées (…) et ceux qui viennent du groupe paramilitaire Wagner », a-t-il ajouté. « Tous se battent pour leur patrie. »
Les divisions entre l’armée russe et le groupe Wagner, relevées par de nombreux observateurs, ont éclaté au grand jour la semaine dernière lors de la bataille pour la petite ville de Soledar, dans l’est de l’Ukraine.
Le bilan du bombardement de Dnipro grimpe à 36 morts
Le bilan de la frappe russe sur un immeuble résidentiel de Dnipro en Ukraine a grimpé à 36 morts, un décompte qui devrait encore s’alourdir et qui constitue l’un des plus lourds depuis le début de la guerre.
pressafrik