L’Algérie n’est partie au conflit du Sahara, ne cesse de clamer le régime algérien. Pourtant force est de constater que chaque jour, un peu plus, cette affirmation est tout le contraire de la réalité. Les dernières remontrances d’un ministre algérien contre l’Arabie Saoudite donnent à voir l’étendue de l’implication algérienne dans le dossier. Voici les derniers événements en date où l’Algérie a montré qu’elle est bel et bien un acteur du conflit.
Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, l’Algérie refuse le contenu des résolutions votées qui nomment 4 parties au conflit, à savoir le Maroc, l’Algérie et dans une moindre mesure la Mauritanie et le polisario.
L’Algérie refuse de participer aux tables rondes sous l’égide de l’ONU pour négocier une solution politique mutuellement acceptable, arguant ne pas être partie au conflit et qu’il ne concernerait que le Maroc et la milice du polisario.
La communauté internationale est lucide sur l’implication totale du régime algérien qui se dérobe de sa responsabilité. Pour elle (communauté), le polisario n’est qu’un proxy utilisé par l’Algérie pour ne pas se montrer comme la réelle deuxième partie à ce conflit, révéler son ambition de déstabiliser son voisin et mettre à nu ses velléités expansionnistes sur le Sahara.
L’Algérie continue et s’acharne à affirmer qu’elle n’est qu’un « pays observateur » même si tous les jours, les événements prouvent qu’elle est à l’origine de ce conflit qu’elle entretient jusqu’à aujourd’hui.
Cette semaine, c’est le ministre algérien de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, qui a montré l’implication de son pays dans le conflit en s’attaquant verbalement à une entreprise saoudienne. Alors que l’Algérie cherche désespérément à attirer les investisseurs étrangers et leur prouver sa fiabilité, le ministre algérien a fait tout l’inverse en menaçant les entreprises saoudiennes et toutes celles des pays du Golfe.
Dans une prise de position colérique et irrespectueuse envers l’Arabie saoudite suite à sa visite au siège de la filiale Tabuk Pharmaceuticals à Blida, le ministre algérien a ordonné à l’entreprise saoudienne de ne plus jamais afficher de carte correcte du Maroc telle que reconnue par l’Arabie saoudite (soutien de la souveraineté du Maroc, ndlr) et la Ligue arabe, lui ordonnant d’afficher la carte tronquée amputant le Sahara du royaume.
« Première remarque, changez-moi cette carte ! » s’est-il écrié dans un langage vulgaire et menaçant. « La carte doit être corrigée rapidement. Vous êtes en Algérie et la position de l’Algérie, vous la connaissez bien. Entre le Maroc et le Sahara occidental. Rapidement ! Il ne faut plus présenter ce type de carte», a-t-il déclaré depuis un pupitre devant la presse.
Quelques jours auparavant, le 13 janvier, c’était lors de la cérémonie d’ouverture officielle du Championnat africain de football des locaux (CHAN) organisé en Algérie que le régime algérien a montré sa « non-ingérence » dans le dossier en invitant le petit fils de Nelson Mandela et lui intimant l’ordre (payé) de faire un discours anti-marocain. Consigne lui a été donnée de reprendre la phrase culte algérienne selon laquelle le Sahara serait « la dernière colonie en Afrique », tout en liant le polisario, une organisation séparatiste armée et criminelle à la Palestine, pour que le public fasse l’amalgame et pense que la cause palestinienne serait la même que celle du polisario.
Selon Maghreb intelligence et des sources algériennes ayant requis l’anonymat, « Little Mandela » aurait reçu un cachet de plusieurs milliers de dollars pour inclure le Sahara dans son discours et le financement par l’Algérie d’une Fondation dont le but sera de faire du plaidoyer pour des « causes » en Afrique.
La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé à la suite de ce discours politique et les propos haineux du public algérien visant le Maroc (dont l’équipe nationale, double championne en titre de la compétition a été empêchée par l’Algérie de participer, ndlr) qu’une enquête a été ouverte.
La haine du Maroc a poussé les autorités algériennes à ordonner aux médias à leur solde de taire tout le parcours de l’équipe du Maroc en Coupe du Monde 2022 qui s’est déroulée en décembre au Qatar, si bien que tous les matchs et résultats ont été mentionnés sauf ceux disputés par le Maroc, jusqu’à son élimination en demi-finale contre la France. Et le patron d’une chaine de télévision qui a eu « l’audace » de contrevenir à cet ordre, a été limogé.
En novembre 2022, à l’occasion du Sommet de la Ligue arabe organisé à Alger, une chaine d’informations internationales algérienne créée par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui s’est réclamée « partenaire officiel » de la Ligue arabe, a diffusé la même carte officielle des Etats de la Ligue arabe en amputant le Sahara du Maroc du design.
Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a interpellé les organisateurs pour demander des explications, lesquels ont réfuté avoir un quelconque partenariat avec la chaine algérienne et ont demandé des explications au ministre algérien, Ramtane Lamamra qui a dû présenter ses plates excuses. La chaine de télévision, elle, a soutenu qu’il ne s’agissait que d’une simple erreur de graphisme.
L’organisation du Sommet par l’Algérie a failli être compromise, après plusieurs mois de demandes, d’allers-retours des ministres algériens pour tenter de convaincre les dirigeants arabes de ne pas boycotter l’événement.
En cause, l’Algérie a voulu instrumentaliser le Sommet pour faire passer sa position pro-iranienne, redonner un siège à la Syrie, inclure des discours haineux envers les pays signataires des Accords d’Abraham avec Israël et faire passer des thèses prétendants une similitude entre la cause palestinienne et celle du polisario pour revendiquer le Sahara marocain.
Toutes ces choses, ne servent, si besoin était, à prouver qu’une seule chose, c’est l’implication indiscutable de l’Algérie dans le dossier du Sahara en étant la principale partie cherchant à faire perdurer le conflit, à l’envenimer, en provoquant le Maroc à n’importe quelle occasion.
HESPRESS