En direct : la Pologne va demander à Berlin son accord pour livrer des chars Leopard à Kiev

Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a indiqué lundi qu’il allait demander l’accord de l’Allemagne pour livrer des chars Leopard à l’Ukraine. Suivez heure par heure les derniers développements du conflit.

11 h 35 : la Pologne va demander à Berlin son accord pour livrer des chars Leopard à l’Ukraine

Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a indiqué lundi que son pays allait demander l’accord de Berlin pour livrer à l’Ukraine des chars d’assaut Leopard, de fabrication allemande.

« Nous allons demander un tel accord mais c’est une question secondaire », a déclaré aux journalistes Mateusz Morawiecki. « Même si nous n’obtenons pas leur accord, nous donnerons nos chars à l’Ukraine », a-t-il ajouté, rappelant que son pays cherchait à créer une « coalition » de pays prêts à livrer des chars aux Ukrainiens.

  • 10 h 21 : la Russie expulse l’ambassadeur estonien et dénonce la « russophobie » de Tallinn

La Russie a annoncé lundi l’expulsion de l’ambassadeur estonien, dénonçant la « russophobie totale » de Tallinn, après l’expulsion plus tôt en janvier de 21 diplomates russes et autres employés de l’ambassade russe.

« L’ambassadeur de la République d’Estonie doit quitter la Russie le 7 février 2023 », a indiqué dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères, qui indique abaisser le niveau des relations diplomatiques au niveau des chargés d’affaires.

  • 10 h 09 : un responsable russe à Soledar, deux villages pris par les Russes

Un dirigeant de l’occupation russe de l’est de l’Ukraine, Denis Pouchiline, s’est affiché à Soledar, ville dont Moscou a revendiqué la capture il y a plus d’une semaine, et dont Kiev n’a jusqu’ici pas reconnu la perte. Les séparatistes ont par ailleurs annoncé lundi la capture de deux villages, Krasnopolivka et Dvouretchié, situés près de Soledar.

« Le 23 janvier 2023, les forces armées russes ont libéré Krasnopolivka et Dvouretchié », dans la région de Donetsk, a indiqué sur Telegram « l’état-major » de ce bastion des séparatistes prorusses, au sujet de ces localités proches de Bakhmout, épicentre des combats entre forces russes et ukrainiennes depuis des mois.

« J’ai visité Soledar (…). Il fallait comprendre s’il y avait nécessité d’y déployer des points d’aide humanitaire », a indiqué dimanche soir Denis Pouchiline sur Telegram, accompagnant son message d’une vidéo le montrant au milieu d’immeubles à la façade noircie et aux vitres soufflées.

Selon Denis Pouchiline, « il reste très peu d’habitants » dans cette ville de quelque 11 000 âmes avant la guerre, située au nord de Bakhmout.

  • 9 h 57 : Josep Borrell espère une nouvelle aide militaire européenne de 500 millions d’euros à l’Ukraine

Le chef de la diplomatie de l’Union européenne a dit lundi espérer que les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept se mettront d’accord dans la journée sur le déblocage d’une nouvelle tranche de 500 millions d’euros d’aide militaire à l’Ukraine.

Le Conseil des Affaires étrangères européen espère surmonter l’opposition de la Hongrie à cette nouvelle tranche d’aide, la septième depuis le début de l’invasion russe il y a bientôt un an, alors que Budapest utilise depuis des mois ce levier pour obtenir le déblocage de fonds européens qui lui sont destinés.

Les ministres européens vont parallèlement discuter d’un dixième paquet de sanctions contre la Russie, ont déclaré à Reuters des sources diplomatiques, même si aucune décision à ce sujet n’est attendue ce lundi.

  • 8 h 17 : le renseignement russe accuse Kiev de déployer des lance-roquettes américains dans les centrales nucléaires ukrainiennes

Le Service de renseignement extérieur russe (SVR) a accusé lundi l’Ukraine de stocker des armes fournies par l’Occident dans des centrales nucléaires du pays. Aucune preuve de ces allégations n’a été fournie et Reuters n’a pas été en mesure de les vérifier.

Dans un communiqué, le SVR a déclaré que des lance-roquettes Himars, des systèmes de défense aérienne et des munitions d’artillerie fournis par les États-Unis avaient été livrés à la centrale nucléaire de Rivne, dans le nord-ouest de l’Ukraine.

  • 7 h : les combats s’intensifient dans le sud de l’Ukraine

Les combats s’intensifient dans la région de Zaporijjia, mais sans prise stratégique pour le moment. Écoutez les précisions du correspondant de France 24 à Kiev, Gulliver Cragg.

  • 4 h 26 : la Russie envoie un navire armé de missiles hypersoniques pour des manœuvres

Un navire russe équipé de missiles de croisière hypersoniques de nouvelle génération prendra part en février à des exercices communs avec les marines chinoise et sud-africaine, a indiqué lundi l’agence de presse officielle russe Tass, confirmant la participation du Gortchkov à ces manœuvres.

Le bâtiment de guerre Gortchkov est équipé de missiles Zircon capables, selon la Russie, de voler à une vitesse neuf fois supérieure à celle du son, avec une portée de plus de 1 000 kilomètres.

Citant une source non identifiée au ministère russe de la Défense, l’agence Tass a déclaré que le Gortchkov allait « se rendre au point de soutien logistique à Tartous en Syrie, et prendre ensuite part à des exercices maritimes conjoints avec les marines chinoise et sud-africaine ».

  • 0 h : l’Allemagne n’empêchera pas la Pologne de livrer des chars Leopard à l’Ukraine, selon Annalena Baerbock

L’Allemagne est prête à autoriser la Pologne à livrer des chars Leopard à l’Ukraine, a assuré dimanche la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, renforçant la pression sur le chancelier Olaf Scholz, toujours réticent à se prononcer sur la question.

« Si on nous posait la question, nous ne nous opposerions pas » à la livraison à Kiev de ces chars de fabrication allemande, a déclaré la ministre écologiste, qui gouverne en coalition avec les sociaux-démocrates d’Olaf Scholz et les libéraux. « Pour l’instant, la question n’a pas été posée » par la Pologne, tenue de faire une demande officielle à Berlin, a précisé la ministre, interrogée à Paris sur la chaîne française LCI.

La décision finale appartient néanmoins au chancelier Olaf Scholz, qui a jusqu’à présent refusé de se prononcer sur la question de ces livraisons indirectes, tout comme sur celle de fournir directement des Leopard issus des stocks allemands.

« La décision (…) dépend de beaucoup de facteurs et est prise à la chancellerie », a souligné le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, dans un entretien à la télévision allemande ARD, diffusé peu de temps après l’interview de la cheffe de la diplomatie. Boris Pistorius, social-démocrate comme le chancelier Scholz, n’y était toutefois pas interrogé sur les déclarations d’Annalena Baerbock.

Reuters 

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