Réforme des retraites : Emmanuel Macron désavoué par une célèbre ex-ministre…

Le président Emmanuel Macron reçoit le premier ministre de l'Irak pour un dîner de travail au palais de l'Elysée à Paris le 26 janvier 2023. © Stéphane Lemouton / Bestimage

Barbara Pompili, l’ancienne ministre de la Transition écologique de Jean Castex, pointe du doigt “les injustices” créées par le recul de l’âge de départ à la retraite.

Décidément, la réforme des retraites ne convainc pas tous les macronistes. Alors que la majorité doit déjà faire face aux contestations et aux mobilisations syndicales, certains députés issus du parti ne sont pas sur la même longueur d’onde non plus. Et parmi eux, une certaine Barbara Pompili, députée de la 2ème circonscription de la Somme et ancienne ministre de la Transition écologique. « À ce stade, si je devais voter maintenant, je ne pourrais pas voter pour », assure l’ex-élue Europe Écologie-Les Verts, qui a rejoint Emmanuel Macron en 2017, au micro de BFM TV.

L’écologiste estime que le report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans pourrait provoquer “des inégalités et des injustices sociales” et obliger les personnes qui ont commencé à travailler avant 18 ans de cotiser 44 années. Si la réforme est adoptée, l’âge légal pour prendre sa retraite sera estimé à 64 ans contre 62 actuellement. Invitée du JT de France 3 Picardie le 19 janvier 2023, l’ancienne ministre a exhorté le gouvernement à prendre plus en considération les métiers jugés pénibles et à agir pour “que les jeunes qui commencent à travailler un peu plus tard, puissent avoir la possibilité d’enregistrer déjà des trimestres”.

D’autres contestataires de la réforme des retraites au sein de la majorité
Barbara Pompili n’est pas la seule voix dissidente du parti Renaissance. Trois autres députés, Cécile Rilhac, Stella Dupont et Mirelle Clapot, ont également exprimé leur opposition face à la réforme des retraites. Dans un communiqué, Mireille Clapot, élue de la Drôme, juge « injuste, car trop uniforme » la mesure du report de l’âge à 64 ans. Mais plus que jamais, le gouvernement a besoin d’une cohésion au sein du parti pour faire voter son texte dont le début de l’examen doit intervenir à l’Assemblée nationale le 6 février prochain. À moins qu’elle ne dégaine son arme favorite, le 49.3.

gala

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