Les chiffres de l’Insee sont tombés, et annoncent une croissance de 2,6 % du PIB (produit intérieur brut) français en 2022. Une nouvelle qui a réjoui le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, qui a insisté mardi sur « capacités de résistance (…) exceptionnelles » des entreprises et salariés français.
Ce chiffre « témoigne du fort rebond de notre économie après le choc du Covid et de sa résilience face à la crise énergétique », s’est félicité le numéro deux du gouvernement, alors que Bercy tablait initialement sur une croissance annuelle de 2,7 % (contre une prévision de 2,5 % pour l’Insee).
« Nous aurons également une croissance positive » en 2023, s’est projeté Bruno Le Maire. Dans ses dernières prévisions, le gouvernement table sur une croissance de 1 %, une anticipation sensiblement supérieure à celles de la Banque de France (0,3 %) ou du Fonds monétaire international (0,7 %).
Un ralentissement attendu dû aux « fortes incertitudes »
Au quatrième trimestre, la progression du PIB n’a atteint que 0,1 % contre 0,5 % au printemps et 0,2 % à l’été 2022, un « ralentissement attendu avec la persistance de fortes incertitudes dans l’économie » comme l’inflation ou la guerre en Ukraine, commente le ministère de l’Economie.
La baisse de la consommation des ménages en biens et services (-0,9 % au quatrième trimestre 2022) « est compensée par un investissement dynamique des entreprises (+1,2 % au quatrième trimestre, +3,5 % sur l’année entière) et une amélioration du commerce extérieur » (+0,5 % au quatrième trimestre mais -0,7 % sur l’année), affirme encore Bercy.
Enfin, « la production dans l’industrie se replie légèrement (-0,5 %) », note le ministère, « mais on est loin des -10 % évoqués par certains », conclut-il.
20minutes