En dépit de quelques “premiers progrès” sur le volet nucléaire, des “désaccords importants” demeurent néanmoins sur certains points clés pour parvenir à un accord permettant le retour de l’Iran et des États-Unis à la mise en œuvre complète du JCPoA, a souligné mardi la diplomatie française.
“Il reste beaucoup à faire, dans des délais maintenant très contraints”, a souligné la porte-parole du Quai d’Orsay, lors de son point de presse électronique quotidien.
Elle a fait état d’un “large accord” sur l’urgence et l’importance d’un plein retour de l’Iran à la mise en œuvre de l’ensemble des mesures de vérification et de suivi prévues par le JCPoA, suspendue unilatéralement par l’Iran le 23 février dernier.
Sans l’application de ces mesures, l’AIEA n’est pas en capacité d’exercer pleinement son mandat, a-t-elle souligné.
“Si un accord sur le retour de l’Iran à ses engagements n’est pas obtenu avant l’échéance de l’arrangement technique bilatéral conclu entre l’Iran et l’Agence, il appartiendra à ces derniers de s’entendre sur son extension”, a précisé la porte-parole.
Avec ses partenaires E3 (Allemagne et Royaume-Uni), la France continue de jouer tout son rôle dans ces discussions, de manière à la fois exigeante par rapport aux enjeux fondamentaux de non-prolifération, et pragmatique, a-t-elle conclu.
Source: atlasinfo.fr