Algérie : Bougherra explique l’échec en finale du CHAN… et envoie un message

Si près du but… Parvenue jusqu’en finale du CHAN 2022 à domicile, l’Algérie a vu son rêve brisé samedi face au Sénégal à l’issue d’une séance de tirs au but à rebondissements (0-0, 4-5 tab). Ce dénouement a forcément de quoi laisser des regrets aux Fennecs, qui terminent le tournoi invaincus et sans le moindre but encaissé mais sans la coupe au bout. Samedi, même s’ils ont eu un mal fou à se défaire du bloc adverse, les hommes de Madjid Bougherra s’étaient créés les meilleures situations. Surtout, Aymen Mahious a eu le tir au but du titre au bout du pied, mais son raté a entraîné la chute de son équipe. Le sélectionneur algérien a tenté d’expliquer cette terrible désillusion.

«Il ne faut pas en vouloir à Aymen Mahious», a d’abord plaidé le technicien. «J’ai dit à mes joueurs de relever la tête et d’être fiers du travail accompli durant un an et demi. (…) On remercie le peuple de nous avoir supporté tout au long de cette compétition. (…) Je suis déçu pour le peuple algérien ainsi que mes joueurs. On fait une compétition avec zéro but encaissé, zéro défaite dans le jeu, et avec la meilleure attaque de la compétition. C’est le mektoub (le destin, ndlr), il faut l’accepter. (…) Il y a eu beaucoup de précipitation et de déchets en première mi-temps. Du mieux en seconde période. Ça s’est joué à un penalty !»

«J’espère que ce CHAN éveillera les consciences»
Peu loquace sur les ingrédients qui ont manqué dans le jeu pour emballer cette finale, l’ancien capitaine des Fennecs a tout de même tenu à envoyer un message aux instances algériennes : les progrès passeront par une amélioration de la formation. «Nous sommes des sélectionneurs, pas des formateurs. Ça résume ces deux années à la tête de la sélection. Notre pays a besoin de centres de formation. Les clubs doivent suivre l’exemple du Paradou.

Même avec de beaux stades, le football algérien n’évoluera pas tant qu’il n’y aura pas de centres de formation. J’espère que ce CHAN éveillera les consciences», a insisté l’homme de 40 ans, dans le flou sur son avenir, même si le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Djahid Zefizef, aimerait visiblement le voir poursuivre l’aventure.

afrik-foot

You may like