Drogue : les petites communes gangrénées par les trafics

_Un million de Français fument chaque jour du cannabis.

_Ce qui explique la présence de points de deal jusque dans de très petites communes.

_Des réseaux s’organisent, les riverains subissent.

Les policiers d’une Brigade anti-criminalité sont appelés pour des jeunes gens qui perturbent des riverains en consommant de la drogue. Mais ils doivent parcourir une vingtaine de kilomètres sur des routes départementales pour se rendre dans une petite commune. Ils sont une dizaine de perturbateurs à s’être éparpillés. Et ils ont pu se débarrasser de leurs cannabis avant l’arrivée des policiers. Deux d’entre eux sont verbalisés pour usage de stupéfiants. De toute petite quantité, typique des prises de ces zones rurales.

Car le trafic de stupéfiants s’est installé dans les campagnes, tout autant que dans les grandes agglomérations. En zone rurale, les trafiquants ont installé des petits points de vente. Il est un peu partout. D’autres revendent même à l’intérieur de leur domicile. Des acheteurs viennent y acheter leur consommation directement.

Ces petits points de vente assurent l’approvisionnement de petits groupes de consommateurs de cannabis. Mais aussi de cocaïne et d’héroïne. Lorsque les petits trafics ne suffisent plus à leur approvisionnement, les consommateurs se dirigent vers des points de deal plus importants dans des petites villes.

À Denain, 20.000 habitants, la maire a dû réaliser une centaine de milliers d’euros de travaux. Pour végétaliser le parking, l’éclairer et repousser les voleurs. En 2021, près de 7000 démantèlements de point de deal ont été menés en France, ville et campagne confondues.

tf1info

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