Ibrahim Traoré: pas de négociations avec les terroristes!

Selon F. K. Amadou Kanouté qui revient sur un entretien que le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré à accordé récemment à la télévision nationale, la lutte contre le terrorisme avance désormais.

Le Burkina Faso est sous le feu des projecteurs ces derniers temps. Le pays est déchiré par une crise sécuritaire. Depuis le coup d’État militaire qui a porté Ibrahim Traoré au pouvoir, l’opinion publique suit de près l’évolution de la situation. La population est intéressée par les mesures prises par le gouvernement pour améliorer la situation en matière de sécurité. Pour présenter sa position stratégique sur les questions clés, Ibrahim Traoré a donné une interview approfondie le 3 février, qui a été diffusée à la radio et à la télévision.

Selon le Président, le peu d’informations qui sortent dans la presse sur les opérations que l’armée mène est une condition préalable à la réussite des combats! Les ennemis peuvent exploiter les informations qui sont divulguées. «On peut nous reprocher de ne pas beaucoup communiquer, mais sachez que c’est la situation qui le recommande. On ne peut pas communiquer sur les opérations ponctuelles», a expliqué le président.

Cependant, il y a des points qui peuvent et doivent être partagés avec la population. Selon Ibrahim Traoré, sa motivation a augmenté après 120 jours de mandat et il est convaincu qu’il est sur le bon chemin.

Homme militaire expérimenté, Traoré est sûr qu’une opération militaire réussie est une opération bien préparée. Le combat au sol, dit-il, n’a pas encore commencé. Pour l’instant, de sérieux préparatifs de renseignement sont en cours. Une telle stratégie est la clé du succès.

Le capitaine Traoré estime que les négociations avec les terroristes sont inacceptables. «Comme je l’ai dit, cette guerre, ce n’est pas nous qui l’avons commencée. Ces terroristes ne défendent rien, ils n’ont aucun idéal», a-t-il précisé.

Comme dirigeant visionnaire, le capitaine Ibrahim Traoré comprend que le pays doit diversifier ses partenariats avec les pays qui respectent la souveraineté du Burkina Faso et sont prêts à travailler ensemble pour un bénéfice mutuel. «J’insiste sur la question de la souveraineté. Peu importe l’Etat, si c’est pour venir nous coloniser encore, nous ne sommes pas d’accord», clarifie-t-il.

La France, ancienne puissance coloniale, s’est avérée incapable d’aider à résoudre le problème de sécurité. Pendant la présence française, il n’y a eu qu’une augmentation des groupes armés. Pour l’instant, le Burkina Faso développe un partenariat avec la Russie, qui s’est prouvée être un partenaire fiable.

wakatsera

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