L’espoir de trouver encore des survivants s’amenuisait vendredi en Turquie et en Syrie, une centaine d’heures après le violent séisme qui a tué plus de 21.700 personnes dans l’une des pires catastrophes survenues dans la région depuis un siècle.
L’aide humanitaire afflue en Turquie – l’Allemagne a notamment annoncé vendredi l’envoi de 90 tonnes de matériel par avion – mais l’accès à la Syrie en guerre, dont le régime est sous le coup de sanctions internationales, est beaucoup plus compliqué.
La quasi-totalité de l’aide humanitaire destinée aux zones rebelles est acheminée depuis la Turquie par le point de passage de Bab al-Hawa, le seul actuellement garanti par l’ONU. La diplomatie turque dit s’employer à ouvrir deux autres points de passage « avec les régions sous contrôle du gouvernement » de Damas, « pour des raisons humanitaires ».
L’ONU avait indiqué mardi que l’acheminement par ce poste-frontière était perturbé en raison des routes endommagées.
De son côté, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé jeudi être « en route pour la Syrie ». La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, est arrivée le même jour à Alep, en Syrie.
Hespress